Tout comme pour
Lola Lafon, je n'ai pas voulu entrer dans la Rentrée Littéraire 2020 par les derniers titres, alors je suis allé chercher les 1ers romans :
Une fièvre impossible à négocier d'un côté et
Requiem pour Lola rouge pour
Pierre Ducrozet. Pas trop dur, le roman est très court. Pourtant, il faut s'accrocher.
Au début, on entre dans une histoire classique pour un 1er roman. Un héros protagoniste en marge qui nous raconte sa vie et sa vision acérée du monde. La prose est belle. Quelques tournures de phrases se démarquent. J'apprécie.
Puis, le texte perd en assise narrative pour devenir beaucoup plus elliptique. L'action, les faits laissent place à une foultitude de sentiments et d'émotions qui l'est difficile de rattacher à des moments tangibles de la vie du protagoniste. de fait,
Requiem pour Lola rouge nous laisse dans cet état d'incertitude, l'impression de ne pas bien savoir ni quoi, ni où, ni pourquoi.
Pierre Ducrozet reste sur cette voix/voie, jusqu'à la fin.
Alors bien sûr, en cherchant, on out mettre sur le compte métaphorique cette vaine poursuite de la fille parfaite comme une quête illusoire, inatteignable de la liberté. Soit. Cela ne me suffit pas et cela ne rattrape pas le sentiment d'une lecture floue qui m'a tenu à distance.
La suyite sur le blog…
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