Les trois filles du Capitan de Maria Dueñas est un pavé d'un peu plus de 600 pages que j'ai eu du mal à terminer : je me suis ennuyée mais j'ai tenu jusqu'à la fin par respect pour les autres livres lus à l'auteure.
Ce livre raconte l'arrivée à New York vers 1935 de Mme Arenas et de ses trois filles. Elles débarquent depuis le Malaga natal afin de rejoindre leur mari et père, un éternel voyageur que les filles ont peu fréquenté.
Emilio Arenas rêve d'exploiter un bistrot de quartier servant des repas bon marché pour les compatriotes, très nombreux dans ce quartier et de se faire aider par sa famille.
Ainsi, l'écrivaine met en parallèle deux mondes : une Espagne arriérée et pauvre qui prépare déjà sa guerre mortifère et un Manhattan rutilant, opulent et très compétitif déjà en 1936.
Les trois soeurs Arenas ont le sang chaud des espagnoles et elles seront projetées dans un monde différent, vertigineux, multiculturel, mais un monde où tout est possible si on travaille avec ardeur, persévérance et bonne chance, en faisant les bonnes options.
Cela sera complètement raté pour cette famille orpheline de père car celui-ci périra 3 mois après leur arrivée, dans un accident portuaire.
Mère et filles essaieront de survivre mais elles iront d'échec en échec et ce, malgré une témérité certaine. En même temps qu'elles ne manifestent aucun désir de s'intégrer ni d'apprendre cette nouvelle langue. Elles ne pensent qu'à retourner à Malaga. Elles semblent si anachroniques dans cet endroit.
Ainsi, rien ne sera comme cela avait été rêvé, rien.
Une lecture laborieuse pour moi, interminable, intéressante par le côté documenté sur l'immigration espagnole à New York en 1935.
Actuellement on adapte le livre pour le cinema.
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