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Critique de umezzu


Le titre de cette BD fait bien entendu référence à cette organisation d'exfiltration de nazis lors de la chute du troisième Reich et après guerre. Un sujet déjà abordé il y a des décennies par Frederick Forsyth dans un bon thriller, ou par Philip Kerr dans Une douce flamme.

Dans ce tome, une famille se retrouve en 1946 divisée par les aléas de la guerre. André a choisi la résistance communiste, son frère aîné Charles était lui dans la division SS "Charlemagne". Mourante, leur mère convainc André de retrouver Charles, que tout le monde pense tué quelque part sur le front russe. Malgré son dégoût pour les choix de son frère, André part à la recherche de son ainé.

Le récit évite de trop marquer les choix politiques des deux frères (en fait, ils sont trois, le troisième René étant revenu de déportation infirme). le parcours de Charles qui progressivement va se retrouver par « patriotisme » engagé dans la LVF, puis au côté des troupes nazies est présenté sans excès, ni excuses. L'enquête d'André va l'amener en Belgique et s'est alors tout un climat d'après-guerre qui s'impose avec la réincorporation de collaborateurs dans les services de police et une relative tolérance vis à vis des anciens nazis.

Le récit est assez glauque, impression amplifiée par les dessins brusques et hachés de Peka. le contexte met un peu mal à l'aise. le lecteur attend des révélations dans le tome 2 qui doit clore l'histoire.
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