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Critique de Diabolau


L'heure de la 5è coalition a sonné, et les Autrichiens avancent en Italie et en Bavière. Les premières "escarmouches" ont lieu en avril 1809, la boucherie d'Essling (immortalisée par "la bataille" de Patrick Rambaud) un mois plus tard et ce n'est qu'en juillet que Napoléon met fin aux prétentions autrichiennes lors de la victoire de Wagram.
Godart, héros du 2è régiment de chasseurs à cheval, ne verra pas tout cela. Au cours d'un engagement à Freising (et non Reising comme il est écrit dans la BD), il perd ses deux plus vieux camarades le 20 avril, puis est grièvement blessé au ventre dans les jours suivants en cherchant à les venger.
Le reste de l'album se jouera donc dans une sorte d'hôpital de campagne, avec comme d'habitude pour cette série une sorte de mini-intrigue policière que les auteurs n'ont d'ailleurs guère le temps de développer, entre trois chirurgiens, une infirmière et des pilleurs de cadavres. Pour la première fois, c'est entrecoupé de flash forward 40 ans plus tard où Godart, devenu très vieux, revient demander des comptes à une "vieille connaissance."
Petite pensée tout d'abord pour Daney, alias "Mâtin", l'un des trois personnages principaux depuis le début de la série, que l'on voit juste se faire arracher une mandibule dans l'action, et dont on ne sait même pas ce qu'il devient après, le personnage principal n'y fait même pas allusion.
Pour le reste, tout cela est bien joli, mais – hélas, encore une fois – très mal raconté, souvent confus et parfois peu vraisemblable :
C'est vraiment dommage, car il y avait matière à bien faire, et surtout à faire original, autour de ce concept, mais c'est décidément trop mal fagoté depuis le début. Un dernier pouce en bas pour le titre de l'album, qui n'a strictement rien à voir avec le contenu (d'autant que c'était déjà un peu le cas du deuxième).
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