La nostalgie paraissait l’habiter, comme si elle revivait les souvenirs qu’elle avait partagés un jour avec sa fille, et à présent ses propres regrets. Le tableau frappa Tracy, comme un coup à la poitrine, et elle sentit le sang lui monter au visage. Elle éprouva des difficultés à déglutir. Les larmes lui montèrent aux yeux. C’était un moment que ni ses parents ni elle n’avaient jamais partagé avec Sarah, un moment pour se dire au revoir. Et Tracy s’en rendait responsable. Elle se rendait responsable de ne pas avoir été avec Sarah lorsque celle-ci avait été enlevée. À présent, elle se sentait coupable de ne pas avoir capturé le Cow-boy avant qu’il ait eu le loisir de tuer à nouveau, d’infliger de la peine et du chagrin à une autre famille. Kins remarqua les émotions qui l’envahissaient, et lui lança un regard de reproche. Tracy se força à reprendre son sang-froid.
Un tueur en série modifiait chaque aspect de l’enquête. Les enjeux devenaient plus élevés, la pression beaucoup plus grande, et les conséquences d’une erreur qui laisserait un meurtrier en liberté pouvaient s’avérer fatales.
J’adore le défi physique et psychologique, et j’adore tirer, j’ai toujours adoré cela. Le problème, c’est qu’on bâtit plein de plans pour son avenir et qu’on atterrit complètement par hasard dans ce à quoi on était destiné. Vous aimez être flic ?
Le moindre soupçon de faiblesse était trop facilement imputé à son sexe. Bien qu’injuste, ce n’en était pas moins une réalité. À dire la vérité, elle était bien contente d’avoir un agent garé le long du trottoir.
charmant je suppose que la morue n'était disponible.