Quant à ma préférence pour un candidat européen, je ne crois pas que ç'ait été une surprise pour quiconque. La pudibonderie française interdisant à l'éditorialiste de faire connaître son vote (même à son insu) ressemble à une tartufferie.
Je n'ai jamais été mitterrandiste - sa politique économique et sociale était trop différente de ce que je pensais - mais la personnalité de François Mitterrand m'a toujours fasciné.
C'est un gouvernement baroque mené par un Premier ministre classique. La France s'étonne, intéressée.
Elle avait étalé son ignorance. Je l’avais souligné. Elle écumait littéralement. Je crois bien que si elle avait pu, elle m’aurait étrangler sur le champ. Cela ne décourageait en rien ses partisans blessés et révoltés par la crise économique, persuadés d’être abandonnés de tous et lancés par l’immigration, malheureux et dominés par la rancoeur. Des victimes qu’elle égare.