Il vient, le Pacificateur de la Terre. Il approche, le Rassembleur des Nations, et celui qui rendra leur liberté aux peuples. La Terreur marche devant lui, et sa gloire est telle que le rugissement du lion, et les Victoires l'accompagnent, et les Rois tremblent devant sa face. Il vient dans le nuage de la Terreur, et la foudre est dans sa main, et son visage est celui de l'épouvante et de la gloire. Et lui, qui apporte la paix et l'abondance, il vient comme un guerrier, et le bruit de son pas fait frémir les Rois et les Princes. Il vient comme un lion, et comme un homme de proie, et les chaînes de la servitude fondent comme de la cire sous son regard et les méchants ne soutiennent pas l'ardeur de sa Lumière, car il est comme Habolaune dans sa fureur et comme le Posidonien dans sa colère.
L'Abbé du Vide dit: "Pourquoi te sauverais-je? Tu es un homme vague et vide et tu es avec cette fille comme un singe qui mange une banane, et tu es beaucoup plus à ta place dans le Grand Temple des Rûmiens avec les Mercenaires qui sont tes semblables qu'ici, parce qu'ici tu es dans un lieu saint et l'esprit de Jautaham emplit ce lieu et moi aussi je porte un glaive, mais ce n'est pas un joli bijou comme le tien, c'est le glaive de Mande-Hou-Jri, qui coupe les liens".
Toute ma jeunesse me paraissait nébuleuse et telle qu’un rêve et voici que c’était ce chemin que je suivais derrière Sorcade qui me paraissait nébuleux et je ne savais plus si c’était le passé qui était un rêve ou le présent.