C'est avec grand plaisir que je viens de terminer la deuxième partie de Ptah Hotep, écrit en 1971 par l'auteur néerlandico-américain
Charles Duits.
Sacré mélange de récit quasi-biblique, conte voltairien oriental(style Zadig) , monde parallèle et rite de passage sous influence de peyotl. Encore mieux que la première partie, que j'avais déjà adorée.
Le jeune prince Ptah Hotep(nom inspiré par un vizir égyptien historique du 25e siècle avant J.C. ) part à l'encontre de son frère, Premier de Rûmiens. Mais il lui faut traverser une terre hostile, remplie de dangereux Némurions. Ptah Hotep se fait accompagner par une esclave, Prajna, avec qui il fait le jeu de la Phrodite, s'il ne fait pas avec elle comme deux panthères dans le bois. Rencontrant des ermites à mi-chemin, ça lui donne l'occasion d'échanger fortes pensées philosophiques, voire ésotériques. À ne pas prendre au premier degré, même pas au second, c'est tout simplement excellent.