Samuel avait peut-être d’autres raisons que sa rencontre avec Lothario sur le boulevard Saint-Denis, pour croire que le neveu du comte d’Eberbach était allé du côté d’Enghien et de Frédérique.
Que Samuel le sût ou qu’il le soupçonnât seulement, la réalité était que Lothario avait profité de cette belle et radieuse journée d’avril pour faire une de ces heureuses et furtives promenades qu’il risquait souvent depuis l’installation de Frédérique à Enghien.
Ce matin-là, les affaires de l’ambassade expédiées, et jamais secrétaire n’avait reçu plus de compliments pour son exactitude et sa rapidité, Lothario avait donné ordre à son domestique de seller deux chevaux.