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Critique de Ninaalu
Oubliez le froid, la neige et la France. A.J. Dungo vous embarque sur les plages de la West Coast. Entre ses planches et sur sa planche, il vous partage à la fois sa passion du surf et le deuil de son histoire d'amour. C'est un album autobiographique plus mélancolique que triste. À travers la maladie et le deuil, c'est réellement l'amour que l'on ressent. Kristen avait demandé à l'auteur de continuer à la faire vivre grâce à ses dessins, et l'hommage est plus qu'abouti.
C'est un roman graphique poétique et très beau. Plutôt que du mouvement à tout va, l'auteur choisit de nous laisser errer dans de grandes double pages contemplatives. On savoure, au coeur de l'océan ou du ciel. Deux couleurs s'affrontent. le bleu, qui représente l'océan, la passion partagée pour le surf et son histoire avec Kristen. Et le sépia, qui apporte un côté vintage qui symbolise très bien l'histoire du surf.
AJ Dungo retrace l'histoire de ce sport, qui s'apparente plus à un art de vivre. Il revient sur ses pans méconnus, sur Duke Kahanamoku, les Beach Boys (pas le groupe !) et sur Tom Blake. Mais aussi sur l'industrialisation de ce sport. C'est très intéressant, mais je dois avouer que c'est le bémol de cet album. Pour moi les deux histoires ne se mêlent pas assez. J'ai eu l'impression d'être coupée dans ma progression et de lire deux albums différents avec une thématique commune.
Je vous conseille complètement ce mélancolique et poétique roman graphique, qui, hasard des agendas a obtenu aujourd'hui le Prix BD Fnac / France Inter !
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
C'est un roman graphique poétique et très beau. Plutôt que du mouvement à tout va, l'auteur choisit de nous laisser errer dans de grandes double pages contemplatives. On savoure, au coeur de l'océan ou du ciel. Deux couleurs s'affrontent. le bleu, qui représente l'océan, la passion partagée pour le surf et son histoire avec Kristen. Et le sépia, qui apporte un côté vintage qui symbolise très bien l'histoire du surf.
AJ Dungo retrace l'histoire de ce sport, qui s'apparente plus à un art de vivre. Il revient sur ses pans méconnus, sur Duke Kahanamoku, les Beach Boys (pas le groupe !) et sur Tom Blake. Mais aussi sur l'industrialisation de ce sport. C'est très intéressant, mais je dois avouer que c'est le bémol de cet album. Pour moi les deux histoires ne se mêlent pas assez. J'ai eu l'impression d'être coupée dans ma progression et de lire deux albums différents avec une thématique commune.
Je vous conseille complètement ce mélancolique et poétique roman graphique, qui, hasard des agendas a obtenu aujourd'hui le Prix BD Fnac / France Inter !
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