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Critique de Latulu


Aj Dungo et Kristen Carreo Tuason s'aiment depuis l'adolescence.
Atteinte d'un cancer des os, Kristen sait qu'il ne lui reste que quelques mois à vivre.
Ce sont ces derniers mois que son compagnon raconte dans ce roman graphique et la passion de la jeune femme pour le surf.

Je n'ai pas vraiment accroché à la structure de ce récit. L'auteur alterne les épisodes retraçant les derniers moments de Kristen avec le passé et leur rencontre, le tout entrecoupé de biographies de personnalités ayant contribué à l'essor du surf en tant que pratique sportive.
Le récit intime de leur relation et du combat de la jeune femme contre la maladie est ainsi amoindri par une tentative d'essai sur le développement de ce sport.
De naturel et commun à chaque natif Hawaïen, le surf est devenu un échappatoire lors de la colonisation de l'île par les occidentaux, avant d'être une mode. L'auteur dresse le portrait de Duke Kahanamoku, le père du surf moderne et sa biographie de nageur émérite. Il s'attarde également sur une autre personnalité : Tom Blake qui améliora les techniques en créant notamment le petit aileron sur les planches.

Je dois avouer que l'ensemble m'a plutôt laissée de marbre. J'ai trouvé certaines illustrations grossières et sans finesse. Les visages n'ont aucune émotion. le récit promettait beaucoup « récit autobiographique bouleversant ». « Un petit Taj Mahal du 9ème art devant lequel il faudrait être une pierre pour ne pas verser une larme » selon Télérama. La pierre que je suis retourne à son rocher...

Il aura manqué pour moi l'essentiel dans ce graphique. La rencontre avec l'émotion. J'ai aimé que l'auteur ne force pas le trait sur les souffrances et il a parfaitement réussi à décrire l'état d'esprit de sa compagne et de son entourage sans tomber dans le pathétique et le voyeurisme.
En revanche le graphisme ne m'a pas convaincue.
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