" L'amour pense en tendres sonorités, car les pensées sont bien trop lointaines." Tieck
" dans le feuillage des arbres, notre enfance et un passé encore plus reculé se mettent à danser une ronde joyeuse...les couleurs mêlent leurs scintillements." Novalis
" La musique opère ce miracle de toucher en nous le noyau le plus secret, le point d'enracinement de tous les souvenirs et d'en faire pour un instant le centre du monde féerique, comparable à des semences ensorcelées, les sons prennent racine en nous avec une rapidité magique...en un clin d'oeil nous percevons le murmure d'un bocage semé de fleurs merveilleuses..." Tieck
La croyance universelle aux puissances maléfiques est liée à la valorisation négative du symbolisme animal.
Figurer un mal, représenter un danger, symboliser une angoisse, c'est déjà,par la maîtrise du cogito, les dominer.
L'oiseau en général est le commencement de l'Oeuvre, alors que le serpent en est la base, et les autres animaux le centre.
A toutes les époques donc, et dans toutes les cultures, les hommes ont imaginé une Grande Mère, une femme maternelle vers laquelle régressent les désirs de l'humanité.
Le goût de la mort, cet engouement romantique pour le suicide, pour les ruines, pour le caveau et l'intimité du sépulcre rejoint les valorisations positives de la nuit et parachève l'inversion du Régime Diurne en une véritable et multiple antiphrase du destin mortel.
Le sépulcre, lieu de l'inhumation, est lié à la constellation chtonico-lunaire du Régime Nocturne de l'imagination, tandis que les rituels ouraniens et solaires recommandent l'incinération.
L'église chrétienne, comme l'exemple des cultes initiatiques d'Attis et de Mithra, a su admirablement assimiler la puissance symbolique de la grotte, de la crypte, de la voûte.