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Critique de Lou_Knox


Où la mélancolie vient s'coller à ce sentiment de se faire attraper par une grande Dame, dont l'écriture me tétanise dans mon besoin de faire la crapule.

Je m'en carre un peu de ce qui se dira, mais Marguerite Duras en 44, écrit un formidable roman noir à l'intérieur duquel elle plante le drapeau symbolisant l'ascension de ses futurs thèmes préférés ; la mort, l'ennui, l'amour et sa famille. Françou m'a longtemps fait croire qu'elle était Marguerite, mais Françou dans son ennui infini, c'est surtout La Mort m'est avis.

Comme toujours sa syntaxe hachurée me berce comme autant de balles perdues. Balles pour lesquelles je pourrais rejouer la cible autant de fois que nécessaire, et d'ailleurs, le jour où j'crève - je jure, dites au sillage que j'veux me réincarner en phrase de M. Duras.

Oh et puis le grincement des vis dans un cercueil, qui reste comme une pensée qu'on ne peut pas chasser, ça ne s'invente pas. Non.

Et j'lâche ça là parmi toutes les phrases qu'on voudrait se tatouer sur la peau, s'armer quand les pointes de la dissociation viennent toquer à la porte du corps, parce que M.D. sait.

« C'est ainsi que j'ai appris qu'il existait des menteurs, des gens qui mettent le nez dehors et se contentent de faire de belles phrases »

Fichtre, comment on arrive à trouver l'envie d'écrire, après avoir rencontré cette écriture là ?
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