Et merde. J'ai pas suivi ce qu'il fallait faire (genre ça t'étonnes t'sais). J'ai lu ce très court récit à cause du titre.
Quand même, un titre pareil, chez
Duras ça a de quoi faire péter le baromètre de la curiosité, non ?
Toujours est-il que si t'as lu
Les Yeux bleus cheveux noirs tu comprendras certainement un peu plus où tu mets les pieds, tu comprendras un peu plus qui est
Yann Andréa, même si le récit t'en donne des bribes et que même si t'as pas inventé la poudre à couper l'eau tiède, y'a quand même des connexions qui se font je te jure.
Pendant l'été 1986,
Duras doit retravailler un de ces romans pour l'adapter en pièce de théâtre. Elle galère grave, le résultat obtenu se situe à l'inverse de l'intention qu'elle met dans son roman, s'y reprenant plusieurs fois elle décide contre toute attente de le rendre plus accessible au moins.
Et c'est ce que lui reproche
Yann Andréa, qui crie à chaque fois qu'elle écrit, qui lui crise-crie dessus jusqu'à cette fameuse fois où il la taxe de « pute de la côte normande » car il estime se faisant, qu'elle vend son don quitte à y perdre son âme.
C'est ce qui est en partie raconté dans ce texte poignant, court (faut compter 20 pages), mais assez pour saisir toute la violence du couple
Duras/Andréa.
Et, c'est donc un rideau de plus de levé sur la vie de
Duras. Cette femme va me rendre gueudin, je jure.
Pétard de merde. Au plus je lis
Duras au plus l'intrigue autour de sa vie me fascine, pas au point de me ruer coûte que croutes sur ses écrits, mais quand même, ça titille sévère.
La droga
Duras 💫
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