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Une pure merveille. Un récit court où il ne se passe presque rien, mais absolument magique.
L'histoire est bien simple. Mr Andesmas, un vieux monsieur de 78 ans, attend sur la terrasse de la maison qu'il a achetée pour sa fille Valérie, 18 ans, un entrepreneur, Michel Arc, qui doit venir pour évaluer les travaux à faire pour agrandir la terrasse. C'est le récit de cette après-midi d'attente qui nous est conté.
Passeront successivement un chien orangé, l'une des enfants de Michel Arc, jeune fille un peu attardée, puis sa femme, ces deux dernières venant informer Mr Andesmas du retard de leur père et mari. On y comprendra qu'une idylle naît entre Michel Arc et Valerie, qui fait souffrir sa femme, et qui annonce à Monsieur Andesmas l'éloignement de sa fille.
Dans la poésie de cet texte, il y a les réflexions sur la jeunesse, la vieillesse et la mort, l'amour, l'abandon. Il y a la nature dans la chaleur ensoleillée d'une après-midi de juin, omniprésente, vibrante, la mer, la forêt, le hêtre immense, le gouffre au bord duquel on voit le village, l'étang. Il y a cette chanson lancinante qui revient sans cesse.
Mais il y a surtout l'écriture! le choix des mots, les répétitions, les tournures elliptiques, les changements de temps des verbes, etc.....Mais, en fait, je ne sais pas traduire cette beauté, il faut lire ce texte et se laisser porter.
L'écriture de Duras, c'est comme la musique de Mozart, il ne suffit pas d'aligner des notes pour produire le "ravissement" de la musique. Et on est ébloui sans chercher à savoir comment c'est fait.
Critique de Arimbo
Une pure merveille. Un récit court où il ne se passe presque rien, mais absolument magique.
L'histoire est bien simple. Mr Andesmas, un vieux monsieur de 78 ans, attend sur la terrasse de la maison qu'il a achetée pour sa fille Valérie, 18 ans, un entrepreneur, Michel Arc, qui doit venir pour évaluer les travaux à faire pour agrandir la terrasse. C'est le récit de cette après-midi d'attente qui nous est conté.
Passeront successivement un chien orangé, l'une des enfants de Michel Arc, jeune fille un peu attardée, puis sa femme, ces deux dernières venant informer Mr Andesmas du retard de leur père et mari. On y comprendra qu'une idylle naît entre Michel Arc et Valerie, qui fait souffrir sa femme, et qui annonce à Monsieur Andesmas l'éloignement de sa fille.
Dans la poésie de cet texte, il y a les réflexions sur la jeunesse, la vieillesse et la mort, l'amour, l'abandon. Il y a la nature dans la chaleur ensoleillée d'une après-midi de juin, omniprésente, vibrante, la mer, la forêt, le hêtre immense, le gouffre au bord duquel on voit le village, l'étang. Il y a cette chanson lancinante qui revient sans cesse.
Mais il y a surtout l'écriture! le choix des mots, les répétitions, les tournures elliptiques, les changements de temps des verbes, etc.....Mais, en fait, je ne sais pas traduire cette beauté, il faut lire ce texte et se laisser porter.
L'écriture de Duras, c'est comme la musique de Mozart, il ne suffit pas d'aligner des notes pour produire le "ravissement" de la musique. Et on est ébloui sans chercher à savoir comment c'est fait.
