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Critique de Myriam3


Bord de mer dans une petite ville: dans un appartement avec vue sur les mouettes, un enfant tient placidement tête à son professeur de musique sous le regard tendre et résigné de sa mère, Anne Desbaresdes.
Un peu plus bas, dans un café, une femme crie, s'arrête et bientôt une foule se forme. Un crime passionnel vient d'avoir lieu.
Les jours suivants, Anne Desbaresdes n'aura de cesse d'amener son enfant en promenade sur les quais pour faire une pause au café et boire quelques verres en compagnie d'un ancien employé de son mari pour chercher, de manière lancinante, les circonstances de ce meurtre.

L'atmosphère est pesante et a la lenteur, l'intemporalité des jours d'été qui se répètent. Ce crime lui tient-il vraiment à coeur ou n'est-il qu'un prétexte à s'occuper l'esprit, ou enfin à s'abandonner à l'alcool? Quel est le quotidien de cette jeune bourgeoise seule avec un enfant solitaire? Qui était ce couple, quelles étaient leurs dernières heures?
Qu'est-ce qui pousse ainsi Chauvin, l'employé, à réclamer la présence d'Anne Desbaresdes avec autant d'impatience?

Encore une fois, l'écriture de Marguerite Duras a quelque chose d'intense et hypnotisant qui la distingue absolument des autres et ici, j'aime beaucoup la présence de cet enfant qui apporte une certaine spontanéité et rupture dans ce récit.
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