On ne peut pas avoir "tout" lu de tous les auteurs et autrices, même dits "classiques". Il y a des "classiques" tellement "classiques" que l'on se demande ce qu'on pourrait encore dire de nouveau ou de réellement personnel à leur sujet. Tel est mon cas pour
Duras et
Un barrage contre le pacifique. Par conséquent, je serai modestement concise.
Le style de
Duras n'est pas encore à son apogée, mais pour le troisième roman de l'écrivaine, il nous offre, dans une sécheresse implacable, à l'image de la vie en Indochine (Vietnam) à ce moment de son histoire, une description brutale de la misère, du désespoir et de l'amoralité (ou immoralité, selon M. Jo (p 154)) qui en découle chez des êtres privés de reconnaissance.
Pour la mère, l'espoir reste le seul espoir, qui s'amenuise dans la dépression. Pour les enfants, c'est l'ennui, l'attente d'un changement, même si c'est de la mort de la mère qu'il viendra.
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