AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alzie


Dans la droite ligne des deux précédents et joyeux volumes le tome 3 est le terme d'une trilogie radieuse où se fraye la plus aimable des déraisons enfantines. L'équipement a beau être rustique (bocaux, pots de confiture et filet à papillon), les observations du naturaliste en herbe Gérald Durrell deviennent de plus en plus savantes. Ses collectes s'organisent plus efficacement, se font systématiques : on ne compte plus les aquariums, les vivariums, les nids ou autres habitacles qui peuplent la chambre du jeune Gerry. Nombreuses naissances, faible morbidité, renforcement notoire de la cohorte d'animaux petits, moyens et gros, plus ou moins fréquentables, qu'il capture et qu'il accueille chez lui... Ayant machiavéliquement (aux dires de son grand frère Larry auteur du "Quatuor d'Alexandrie") transformé au fil du temps les villas familiales corfiotes habitées par les Durrell de tanières à peu près humaines en animaleries bruyantes et puantes. Mais fort heureusement pour leur mère Mrs Durrell être née aux Indes, à l'instar de ses parents, et y avoir vécu longtemps est un sérieux atout. Face aux extravagances zoologiques de son ultime rejeton et aux humeurs chaotiques de sa tribu familiale c'est une mère de famille blindée. Elle affiche en toutes circonstances le supposé flegme olympien (Tome dédié aux Dieux) du pedigree britannique que dépeint Gerry avec force d'humour et un bonheur indéniable. La lecture vraiment pas piquée des hannetons de la Trilogie de Corfou ravira toutes celles et ceux qui sont encore connectés à leurs fichiers "enfance" tant l'ensemble résonne comme un hymne ensoleillé à la nature dans la fantaisie la plus débridée.







Commenter  J’apprécie          170



Ont apprécié cette critique (17)voir plus




{* *}