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Citations sur L'Odyssée des fourmis (11)

Le cerveau de la plupart des animaux, insectes et humains inclus, ne se développe pas seulement à partir de gènes, mais se coconstruit avec l’environnement.
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Plutôt que de créer des choses nouvelles à partir de rien, le vivant évolue en découvrant de nouvelles façons d’exploiter ce qui existe déjà. Il s’agit là d’une magnifique illustration de la façon dont se réalise l’évolution.
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Comme le dirait le biologiste Thomas Henry Huxley : « Une belle hypothèse détruite par un vilain fait - la grande tragédie de la science. »
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Qu'il s'agisse de vers de terre, d'étoiles de mer ou de moucherons, on va jusqu'à leur refuser l'existence même d'une conscience.

Certes, le système nerveux d'une coquille Saint-Jacques n'est pas des plus développés, mais il est beaucoup plus complexe que la plupart ne l'imaginent. Saviez-vous par exemple que ces mollusques, avant de finir dans votre assiette, percevaient le monde à travers des dizaines d'yeux répartis le long des bords de leur coquille ?

En réalité, quelle que soit l'espèce étudiée, plus nous apprenons en sur son comportement, plus nous lui découvrons des capacités cognitives insoupçonnées, preuve que notre dédain envers les animaux est avant tout le reflet de notre ignorance, c'est-à-dire, incompréhension.
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Les fourmis nous fascinent, tant elles forment des sociétés bien organisées, à faire pâlir de jalousie nombre d'homo sapiens incapables de faire preuve d'autant d'intelligence collective et d'abnégation.
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Il devient évident que derrière l’unique mot fourmi se cache une infinité de dimensions.
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Il s’agit là d’une merveilleuse métaphore du processus développemental qui nous incombe à tous. Notre jeunesse, labile et aventureuse, nous amène à découvrir de nouveaux horizons. Puis, à force d’apprentissages et de répétitions, notre monde se cristallise progressivement dans une routine, qu’elle soit motrice, langagière ou conceptuelle. Peu à peu, émerge un comportement moins frivole mais plus efficace. Et comme pour une fourmi vétérane répétant désormais toujours la même route, il nous devient plus difficile, une fois plus âgé, de nous adapter lorsque l’environnement change. C’est la tragédie de toute optimisation. : nous devenons certes plus adaptés au monde d’aujourd’hui, mais irrémédiablement moins adaptables au monde de demain.
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On nous avait prévenus de faire très attention où nous posions les pieds.
Dans la forêt dense du Gabon, où tout dans cette nature sauvage semble hostile à l’Occidental fraîchement débarqué, le danger ne venait pas seulement des vipères championnes du camouflage, des crocodiles orange vivant dans l’obscurité des grottes, ou des éléphants capables de vous surprendre au coin d’un arbre pour vous charger en un éclair. Il venait d’ailleurs.
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Si ces fourmis [Cataglyphis bombycina] avaient la taille d’un cheval, toutes proportions gardées, elles couvriraient les 2 000 mètres de l’hippodrome Paris-Longchamp en 10 secondes ! Le record pour les chevaux est de 2 minutes 3 secondes… Vous pourriez être tranquillement assis dans le TGV et soudain apercevoir par la fenêtre cette fourmi géante vous dépassant à 720 kilomètres-heure, le double de la vitesse du train. Bien entendu, une telle vitesse relative n’est possible que du fait des différentes contraintes physiques qui régissent ce monde miniature, et font que leur force relative est décuplée. Il n’empêche qu’en matière de sprint, ces Cataglyphis sont les premières sur le podium des fourmis.
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Cette fourmi a dû découvrir une faille dans le système et s’évader pour aller explorer la pièce. La coupable est remise une fois de plus sur son arbre, mais cette fois les chercheurs l’observent, bien décidés à ne pas la quitter des yeux jusqu’à ce qu’elle révèle son secret. L’insecte se comporte tout d’abord comme si de rien n’était, se baladant tranquillement sur les branches, saluant ses consœurs et mettant la patience des chercheurs à rude épreuve. Après une bonne demi-heure, alors que l’enquête allait être classée sans suite, la fourmi se met à descendre le long du tronc de l’arbrisseau, puis le long du pot, jusqu’à arriver au niveau de l’eau du bac. Elle s’arrête là pendant quelques secondes, hésitante, tâtonnant la surface liquide de ses antennes, comme on tremperait l’orteil dans la piscine. Elle ne va tout de même pas… et pourtant si, la voilà qui s’élance, exécutant littéralement un saut à plat ventre, puis se met à nager à une vitesse surprenante et de façon parfaitement rectiligne, effectuant une sorte de crawl à six pattes bien maîtrisé, jusqu’à atteindre le bord opposé du bac et se hisser paisiblement hors de l’eau devant les regards humains ébahis.
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