Les hommes sont-ils ou non propriétaires des femmes ? Si les hommes peuvent acheter et vendre des femmes au coin des rues, alors oui, les hommes sont propriétaires des femmes. Si les hommes ont le droit de violer des femmes dans le mariage- même un droit implicite, du fait de n'être jamais condamnés par un jury-, alors oui, les hommes sont propriétaires des femmes. (P. 184)
Tout ce à quoi vous avez échappé est la mesure exacte de votre liberté. (P. 149)
Quand vous percevez la domination masculine comme un système social, ce que vous voyez, c'est qu'elle est organisée pour veiller à ce que des femmes soient sexuellement disponibles pour les hommes. C'est la prémisse de base. (P. 145)
Aucune d'entre nous ne croit qu'elle s'en sortira, non seulement vivante, mais sans avoir subi de viol, de violence conjugale, d'exploitation ou de coercition au cours de sa vie. (P. 142)
La féministe est la femme qui est là non parce qu'elle est l'épouse de l'homme, mais parce qu'elle est la soeur de la femme contre qui l'homme agit comme une arme. Le féminisme existe pour qu'aucune femme n'ait jamais à faire face à son oppresseur dans le vide, seule. Il existe pour briser le secret où les hommes violent, battent et tuent les femmes. (P. 138)
La vérité, c'est que les hommes font l'expérience de la liberté de mouvement et de la liberté d'action, mais pas les femmes. (...) Dans les faits, nous ne sommes pas autorisées à sortir la nuit. Dans certaines parties du monde, les femmes n'ont absolument pas le droit de sortir (...) (p. 127)
Le pouvoir masculin est la raison d'être de la pornographie ; la dégradation de la femme est la façon de réaliser ce pouvoir. (P. 109)
Le thème principal de la pornographie comme genre est le pouvoir masculin, sa nature, son ampleur, son usage, son sens. (P. 108)
Dans le système masculin, le sexe est le pénis, le pénis est le pouvoir sexuel et son utilisation pour baiser est la masculinité. (P. 107)
Je me sentais isolée, enragée, furieuse, violée, blessée, et j’avais tellement peur