Au coeur de la fournaise : Superbe compagnie

Il faut rencontrer une bonne dizaine de mecs pour en trouver un qui soit décent, et encore, souvent, il n’en vaut même pas la peine.

Être brave ne signifie pas ne jamais avoir peur, les deux vont de paire, justement. C’en est la définition.

Ça m’a permis de prendre du recul sur pas mal de choses, et maintenant je tolère encore moins la connerie. Quand je les entends râler sur mon immaturité et mes projets débiles, je repense à tous ceux qui sont partis avec moi et qui ne reviendront jamais. Mes parents passent trop de temps à se préoccuper de futilités plutôt que de me laisser être celui que je veux. Peut-être qu’ils devraient aller là-bas et grandir un peu, bordel, ça leur ferait pas de mal

Ses yeux, presque éteints, ne dégageaient qu’une lueur lointaine et absente, comme s’il était perdu dans ses pensées. Ignorant comment réagir, je me donnai de la contenance en sirotant mon verre. Les gens déprimés ne me mettaient pas mal à l’aise, mais je ne savais simplement pas quoi répondre à de tels mots.

J’avais beau passer le plus clair de mon temps avec elle, jamais je ne m’en lassais. Elle était mon autre moitié, la femme qui faisait de moi un homme meilleur. Tellement d’émotions me parcouraient en ce moment.

J’imagine qu’une part de moi restera éternellement un soldat. C’est plus fort que moi, j’ai besoin de protéger les autres… Surtout ceux auxquels je tiens. Je sais que les hommes sont des porcs, et que les humains peuvent être diaboliques. On baisse sa garde une seconde et voilà déjà qu’on profite de nous. C’est cruel, mais c’est vrai.

Quand on aime, on se doit de soutenir l’autre indépendamment de ses actions, bonnes ou mauvaises, d’ailleurs. De rester à ses côtés et l’aider, pas de le quitter.

C’était tuer ou être tué. Parfois le monde ne se décline pas seulement en noir et blanc, et les situations devenant trop complexes, on alterne entre différentes nuances de gris.

Ce n’est pas que je n’y connaissais rien en matière de femme, mais je n’étais versé dans les contacts qu’à huis clos. Jamais je n’invitais une fille à dîner ou sortais me promener en duo, d’habitude. Je passai le bras autour de l’arrière de sa chaise tout en essayant d’avoir l’air normal .

Toutes les filles sont tarées, au fond. De vraies bombes à retardement. Et on ne sait jamais quand elles vont choisir de montrer leurs vraies couleurs.