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Critique de Mouche307


Début janvier, Ferrer (a-t-il seulement un prénom ?) quitte sa femme et sa maison. Il s'en va.
Pour remonter sa galerie d'art qui périclite, il part piller une épave prise dans les glaces au delà du cercle polaire. Il s'en va.
Il rencontre une femme qui voudrait bien qu'il reste. Il s'en va.
sa galerie est cambriolée. Il s'en va.
Il rencontre une autre femme. Il s'en va.
Il fait un AVC, sur le point de s'en aller définitivement... non, pas cette fois.
Fin décembre, il envisage de retrouver femme et maison, et... il s'en va.
Je dois être assez insensible au charme des prix Goncourt, j'ai trouvé que l'auteur abusait du zeugma, du conditionnel, de l'adresse directe au lecteur, de la "tentative d'épuisement d'un lieu", et encore, je vous fais grâce de l'épanadiplose. Si son but était d'empêcher la fiction de jouer son rôle de création, il est bel et bien atteint.
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