La vérité, c'est que j'ai encore envie de la voir ce soir,mais dans une autre vie. Une où j'aurais le droit de penser à la texture de sa peau sous sa veste et à l'odeur de ses cheveux cachés sous son oreille. Une vie où nous serions encore en train de danser, sans songer à tout ce qui se trouve en dehors.
Il ne suffit que d'une seule mauvaise influence pour oublier toute une éducation.
Si j’avais su que c’était la dernière fois que je la voyais, j’aurais mémorisé davantage la fille qui faisait battre mon cœur.
Mais elle est le désastre que je n'ai aucune envie d'éviter.
Tu es belle, comme ça, habillée de notre insouciance.
J'ai l'impression que rien ne subsiste autour de nous, si ce n'est ce nous qui ne devrait pas exister.
J'aimerais ressentir ça toute ma vie, comme si mon cœur fleurissait en un millier de roses flamboyantes. Comme s'il savait exactement où il devait être, et avec qui. Comme s'il était comblé d'avoir trouvé sa place en dépit de toutes les questions qu'il se pose et de l'évident interdit de la situation.