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Marcher fait partie de l'essence même de ce que nous sommes. de tout temps nous avons marché : pour aller rendre visite à un voisin, pour accompagner les troupeaux en estive, pour aller à l'école, au marché. Aujourd'hui encore nous marchons : vers le travail, dans le supermarché pour faire les courses, sur le quai du métro. Mais ce simple geste, ce pas devant l'autre, a perdu de son sens. Nous n'avons plus le temps de marcher vraiment. Nous courons après un temps qui nous fait cruellement défaut, comme si nous cherchions à rattraper ces secondes que la vie frénétique que nous menons nous enlève.

« Echo saharien » narre ce retour vers soi, vers l'essence de ce que nous sommes, quand marcher est porteur de sens, celui de sentir le sable du désert sous ses pieds, de la chaleur qui mord le visage, du thé qui rafraîchit. Véritable retour vers les origines, cet appel du désert retentit au fond de chacun d'entre nous. Nous avons tous notre désert perdu, cette petite voix étouffée qui résonne dans notre coeur, mais souvent, nous ne l'entendons pas. C'est le voyage que nous narre Intagrist El Ansari, ce retour aux sources dans une langue simple, portée par la sincérité et servie par la très belle édition des Editions Langlois Cécile. Observer, sentir, prendre le temps pour retrouver qui on est au fil des rencontres.

Une jolie lecture, un bel ouvrage. Un seul regret, que le 4x4 ait souvent remplacé la marche, malheureusement, c'est un fidèle reflet de notre monde.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Marcher fait partie de l'essence même de ce que nous sommes. De tout temps nous avons marché : pour aller rendre visite à un voisin, pour accompagner les troupeaux en estive, pour aller à l'école, au marché. Aujourd'hui encore nous marchons : vers le travail, dans le supermarché pour faire les courses, sur le quai du métro. Mais ce simple geste, ce pas devant l'autre, a perdu de son sens. Nous n'avons plus le temps de marcher vraiment. Nous courons après un temps qui nous fait cruellement défaut, comme si nous cherchions à rattraper ces secondes que la vie frénétique que nous menons nous enlève.

« Echo saharien » narre ce retour vers soi, vers l'essence de ce que nous sommes, quand marcher est porteur de sens, celui de sentir le sable du désert sous ses pieds, de la chaleur qui mord le visage, du thé qui rafraîchit. Véritable retour vers les origines, cet appel du désert retentit au fond de chacun d'entre nous. Nous avons tous notre désert perdu, cette petite voix étouffée qui résonne dans notre cœur, mais souvent, nous ne l'entendons pas. C'est le voyage que nous narre Intagrist El Ansari, ce retour aux sources dans une langue simple, portée par la sincérité et servie par la très belle édition des Editions Langlois Cécile. Observer, sentir, prendre le temps pour retrouver qui on est au fil des rencontres.

Une jolie lecture, un bel ouvrage. Un seul regret, que le 4x4 ait souvent remplacé la marche, malheureusement, c'est un fidèle reflet de notre monde.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Intagrist El Ansari nous invite à un superbe voyage en plein coeur du Sahara, au pays du silence et de la nostalgie. Ce livre est plein de poésie et à la fois rempli d'informations utiles pour qui veut comprendre la culture touarègue. J'ai été attirée par la très belle couverture du livre, et je n'ai vraiment pas été déçue!
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Un grand merci aux éditions Cécile Langlois pour m'avoir permis de lire ce beau livre (il est vraiment esthétique, la couverture, les photos, la grammage du papier) dans le cadre de l'opération Mass critique Babelio.

J'étais ravie de découvrir ce livre dans la sélection, le désert m'a toujours attirée et je connais peu le mode de vie et l'histoire touareg. Après le film Timbuctou dont les paysages m'ont éblouie, retrouver la ville du savoir dans cet ouvrage n'était pas non plus pour me déplaire. Intagrist El Ansari est très impliqué (je suis allée faire un tour sur son blog) dans les opérations humanitaires et de communication en Mauritanie et dans le Sahara en général. Il a même participé à Human de Yann Arthus Bertrand. Bref, toutes les conditions sont réunies pour faire de ce livre un moment incontournable de ma bibliographie. Tout est là, mais je passe un peu à côté... Dommage, me direz-vous.

Pourquoi ? Je n'accroche pas au style, mi poétique, mi journalistique de l'auteur. La description de Tamanrasset par exemple est un peu trop basée sur la subjectivité des rencontres féminines de Intagrist El Ansari. Par contre, celle de Tombouctou est très prenante, précise, mêlée d'histoire. On a envie d'y être. le récit prend un peu la forme d'un carnet de voyage et c'était une bonne idée, cependant, on s'attend toujours à voir l'auteur abandonner les 4x4 pour une bonne paire de chaussures de marche. Bon, là c'est mon côté randonneuse qui ressort et dans le désert ce n'est sans doute pas chose facile.

En conclusion : une lecture mi figue, mi raisin, gênée, par moment, par des digressions poétiques, (je pense qu'on pouvait s'en passer). Ce récit est avant tout une bonne introduction à l'histoire touareg que je comprends un peu mieux maintenant et qui, à elle seule, suffit pour l'évasion. Les dessins et les photos illustrent agréablement le texte contribuant au dépaysement d'une parenthèse au Sahara en 2010 avant les guerres qui le déchirent. Un récit à découvrir pour ceux qui veulent se faire une idée des chemins tortueux empruntés depuis des millénaires par les tribus touareg à travers le désert.
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C'est avec quelques jours de retard que je rends ma copie je m'en excuse.
Je tiens à remercier Babelio et les édition Cécile Langlois pour m'avoir fait découvrir ce livre. Bel objet et beau récit, Intagrist El Ansari nous fait voyager à travers le désert du Sahara un récit intime et nostalgique, ou s'alterne moment de solitude et belles rencontres. On est loin ici des tumultes qui sévissent dans cette région, c'est un point de vue apaisant que nous livre ici l'auteur. J'ai aimé ce roman, qui initie bien au monde touareg moderne loin des clichés du marcheur solitaire. J'ai été parfois été lâché par le récit mais j'en garde un souvenir dans l'ensemble.
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Un grand merci aux éditions Cécile Langlois pour m'avoir permis de lire ce beau livre (il est vraiment esthétique, la couverture, les photos, la grammage du papier) dans le cadre de l'opération Mass critique Babelio.

J'étais ravie de découvrir ce livre dans la sélection, le désert m'a toujours attirée et je connais peu le mode de vie et l'histoire touareg. Après le film Timbuctou dont les paysages m'ont éblouie, retrouver la ville du savoir dans cet ouvrage n'était pas non plus pour me déplaire. Intagrist El Ansari est très impliqué (je suis allée faire un tour sur son blog) dans les opérations humanitaires et de communication en Mauritanie et dans le Sahara en général. Il a même participé à Human de Yann Arthus Bertrand. Bref, toutes les conditions sont réunies pour faire de ce livre un moment incontournable de ma bibliographie. Tout est là, mais je passe un peu à côté... Dommage, me direz-vous.

Pourquoi ? Je n'accroche pas au style, mi poétique, mi journalistique de l'auteur. La description de Tamanrasset par exemple est un peu trop basée sur la subjectivité des rencontres féminines de Intagrist El Ansari. Par contre, celle de Tombouctou est très prenante, précise, mêlée d'histoire. On a envie d'y être. le récit prend un peu la forme d'un carnet de voyage et c'était une bonne idée, cependant, on s'attend toujours à voir l'auteur abandonner les 4x4 pour une bonne paire de chaussures de marche. Bon, là c'est mon côté randonneuse qui ressort et dans le désert ce n'est sans doute pas chose facile.

En conclusion : une lecture mi figue, mi raisin, gênée, par moment, par des digressions poétiques, (je pense qu'on pouvait s'en passer). Ce récit est avant tout une bonne introduction à l'histoire touareg que je comprends un peu mieux maintenant et qui, à elle seule, suffit pour l'évasion. Les dessins et les photos illustrent agréablement le texte contribuant au dépaysement d'une parenthèse au Sahara en 2010 avant les guerres qui le déchirent. Un récit à découvrir pour ceux qui veulent se faire une idée des chemins tortueux empruntés depuis des millénaires par les tribus touareg à travers le désert.
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Au début, il y a la couverture qui me plaît beaucoup et m'attire. Puis, il y a le sous-titre « L'inconsolable nostalgie ». Ce doit être magique ce Sahara !!! Ensuite, il y a le récit. Et là, je suis un peu moins emballée. L'auteur rend un hommage personnel et intime à ce désert. On le suit de Paris à Tanger, Ménaka, Tamanrasset. Une de ses questions est : « Pourquoi marcher ? Pour être libre, c'est un besoin, un plaisir» Très bien, mais une grande partie du périple qu'il entreprend est parcouru en 4x4 !!! J'ai plutôt l'impression de suivre un cours géographique. Enfin, dans la dernière partie du livre quelques poèmes et brèves me font ressentir cette Inconsolable nostalgie…YR.
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«Écho saharien»: voyage à l'intérieur des mondes touaregs
Par Sabine Cessou - RFI
Lien : http://www.rfi.fr/mfi/201405..
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