Le second volume débute de manière très différente du premier. La situation des personnages a évolué (un triangle amoureux est par exemple désormais bien en place) et continue à le faire tout au long des cinq cent pages (qui comportent à nouveau des longueurs conséquentes) de ce tome. Gwendolen devient un personnage plus émouvant alors que
Daniel Deronda, figure de plus en plus centrale de l'intrigue, découvre son passé mais a un comportement par moments très agaçant. L'aspect religieux de l'ouvrage est de plus en plus développé, avec une peinture de la culture juive, que
George Eliot semble avoir principalement nourri grâce à des lectures et des rencontres, qui devient un peu trop présente pour ne pas alourdir l'intrigue. Par ailleurs, la fin de l'ouvrage est un peu facile eu égard au reste de l'histoire, c'est dommage. Pour toutes ces raisons, "
Daniel Deronda" m'a semblé moins marquant que "
Middlemarch" ou "
Le Moulin sur la Floss", mais reste un excellent roman, dont je visionnerai volontiers l'adaptation réalisée par la BBC en 2002.
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