Défi relevé par
Lucy Ellmann et par
Claro, le traducteur (et par moi aussi du coup ). 1100 pages d'une seule phrase, un long rugissement, un long flux de pensées, où se dessine la personnalité de la narratrice, son passé, son présent, sa vie. Une femme sans nom qui partage ses opinions sur son pays qui part a volo, sur l'économie, sur l'ecologie, la planète etc...avec humour mais inquiétude. La narratrice tisse un portait inquiétant des États-Unis, "la + grande démocratie du monde" où on risque de se faire tirer dessus n'importe quand, où l'on doit s'endetter pour soigner un cancer, où l'on risque sa vie chaque jour en buvant de l'eau polluée ou de la nourriture enrichie en plein de trucs dégoûtants. La narratrice est une mère de 4 enfants qui a une petite entreprise de pâtisserie, très timide, peu sûre d'elle, fragile et pourtant elle se débrouille plutôt bien.
C'est bien écrit, bien rythmé même si 200 pages de moins n'aurait pas été gênant.
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