Citations sur Chambre Nymphale (9)
"Pour ce qui est de la caractéristique artistique, elle se trouve dans la sensibilité, dans l'imagination, c'est cela que tu ne comprends pas. Nous créons notre propre jardin secret, avec des mots et des images."
"_Je sais. Mais j'ai peur de m'endormir, et de me retrouver à nouveau prisonnier...
_Des cauchemars ?
_De mon inconscient, qui me perd dans mes cauchemar qui semblent si réels...
_"Deviens qui tu es, fais ce que toi seul peux faire." C'est de Nietzsche. Nous avons tendance à nous habiller de masques, peut-être parce que nous ne savons pas comment aborder notre véritable image.Ces cauchemars, ils sont tiens, tu ne dois plus en avoir peur, ils sont comme un décor de fond. Ils te constituent mais c'est toi qui choisis de les laisser agir sur toi on non."
"Le monde n'est qu'une illusion de gentillesse : derrière elle se cache la noirceur, les mensonges, les manipulations de l'orgueil des hommes. Il faut voir le cœur, des choses et des autres"
"Ici, ils me qualifiaient de monstre et me traitaient comme tel. Mais qui est le plus monstrueux ? Celui qui lutte pour ne pas perdre la tête ou celui qui torture jusqu'à la lente mort pour combler son esprit scientifique ?"
Le monde n’est qu’une illusion de gentillesse : derrière elle se cachent la noirceur, les mensonges, les manipulations de l’orgueil des hommes. Il faut voir le coeur, des choses et des autres. Tu ne dois pas laisser la tromperie avoir raison de tes choix. La vie n’est pas un conte de fées. Les gens souffrent, d’une manière ou d’une autre, qu’ils soient « bons » ou « mauvais ». Tu es jeune encore, mais je sais que tu comprends. Tu as en toi cette forme de sensibilité qui te rend unique.
Nous avons tendance à nous habiller de masques, peut-être parce que nous ne savons pas comment aborder notre véritable image. Ces cauchemars, ils sont tiens, tu ne dois plus en avoir peur, ils sont comme un décor de fond. Ils te constituent, mais c’est toi qui choisis de les laisser agir sur toi ou non. Ils reflètent ta vérité la plus profonde, mais rien ne les oblige à te contrôler : si tu veux, tu peux les taire, sans te mentir à toi-même. Ils sont ton jardin secret.
Le temps s’est éteint. Je ne suis ni vivant ni mort. Seul. Les Ténèbres de la Nuit susurrent. Je suis un monstre. Je ne sais pas la faute que j’ai commise pour être ainsi condamné. Pour que je me transforme en reflet de moi-même qui fuit mon regard. Je veille. Indifférent à mon être, à mes souffrances. Tout cela est loin. Mon esprit plane, connecté au langage des pierres, aux murmures du vent et des herbes folles, aux voix des Enfants de la Nuit.
J'ai repris du poids depuis que je suis sorti de mon internement, mais pas assez, mon enveloppe charnelle exsude encore la maladie. La perdition. Je suis le reflet de l'abomination.
"Je suis incapable d'être cet ami. Je suis abîmé. Je ne peux rien lui offrir, alors je suis un poids, un parasite. Un parasite qui porte en lui un ennemi archaïque révélé par le miroir."