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Critique de Bilos


David Mazon, étudiant en ethnologie, quitte Paris et sa petite-amie pour s'installer dans un petit village des Deux-Sèvre pour les besoins de sa thèse. Il loge à la ferme, se trouve une mobylette pour ses déplacements et tient un journal de terrain sur ses observations, ses rencontres, les habitants et habitudes du lieu.
Les "aventures" et états d'âme de l'ethnologue, drôles et intéressantes m'ont bien plu, mais son journal de bord s'interrompt subitement pour laisser place à des digressions longues et nombreuses sur lesquelles je n'ai pas du tout accroché. Il y a ces phénomènes de métempsycose, d'abord. le curé du village qui meurt et renait en sanglier. Chaque vie, chaque âme passe à l'infini de l'homme à l'animal et l'on remonte le temps et L Histoire au gré de ces réincarnations. le récit est alors complètement décousu et on perd un peu le fil. Et puis, il y a ce fameux banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, qui donne son titre au livre. L'hommage à Rabelais et l'originalité du thème donnaient l'eau à la bouche, mais j'avoue, ça a été pour moi plutôt une indigestion.
Bref, plutôt déçue dans l'ensemble, même si l'écriture de Mathias Enard est toujours aussi belle et son érudition impressionnante.
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