Les siècles obscurs

- Tu es comme la nuit. Tous te craignent, sans remarquer que tu les protèges.
- Et toi [...] tu es semblable au soleil. Les hommes te vénèrent, et tous oublient de te craindre.

Magnus savait bien que la tristesse ne disparaissait jamais vraiment. Même quand les larmes ne venait plus, même au creux de la paix la plus assurée, il y avait, parfois, ces griffes qui lacéraient le ventre, ces ronces et ces épines qui tiraillaient l'esprit au creux de la nuit, de la tempête qui menaçait soudain et faisait battre plus vite le cœur.