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Critique de asnico


Cette année, j'arrive un peu après la bataille. Peut-être une envie inconsciente de garder ce « voyage » pour la fin de l'hiver...

13 à table, c'est toujours un peu le même concept : des nouvelles écrites par des écrivains de notoriété (pour la majorité) sur un thème donné au profit des Restos du Coeur. Pour cette sixième édition, le voyage était mis à l'honneur.

Comme à l'accoutumée, il y a des « bonnes » nouvelles et des moins bonnes mais cela reste subjectif, évidemment. Pour une fois, ce n'est pas celle de Karine Giebel que j'ai préférée (trop sombre) mais plutôt celle du duo Giacommetti/Ravenne que j'ai trouvée très originale et qui m'a permis de faire une petite escapade à Rome. J'ai bien aimé également la nouvelle de Philippe Besson dont la fin vous laisse coi. J'ai été touchée par le Beignet de Yasmina Khadra et j'ai bien aimé l'humour et le ton décalé de Romain Puertolas.

Ne lisez pas la nouvelle de Camille Pascal si vous n'aimez pas l'Antiquité et si vous ne connaissez pas le vocabulaire du christianisme. J'en ai fait les frais. le voyage entrainant l'idée du déplacement physique, François d'Epenoux a choisi de prendre le contrepied de cette définition en écrivant une nouvelle sur la linguistique. Bonne idée de départ mais il a raté le coche selon moi. Bussi aussi a voulu faire dans l'originalité mais ça retombe comme un soufflé...

Nul doute qu'il y aura (malheureusement encore) une septième édition. J'ai hâte d'en connaître le thème et je l'achèterai avec le même plaisir que les années précédentes.
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