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Critique de celestineh


Je découvre Louise Erdrich avec ce roman.
Nous sommes dans une réserve chez les indiens Ojibwés. Dès les premières pages, le cadre est posé : Landreaux, en voulant abattre un cerf, tue accidentellement le petit garçon de ses voisins.
Afin de réparer son acte, et reprenant en cela une coutume ancienne, il offre le dernier de ses fils aux parents éplorés. le petit LaRose va donc s'installer chez les voisins puis alterner son quotidien entre les deux maisons.
Il va « réparer » au sens propre comme au sens figuré la terrible faute commise par son père.

Moi qui adore les histoires d'amérindiens, je me suis régalée avec la galerie de personnages de ce roman : LaRose en premier lieu, magnifique petit garçon qui va éviter que le drame ne se poursuive et panser les blessures. Josette, Neige, Emmaline, Landreaux, Maggie, Roméo, Hollis etc c'est à une véritable valse de personnages que nous invite l'auteur. Cette multitude complique parfois un peu la lecture d'autant qu'il y a aussi des allers et retours entre passé et présent, entre réel et imagination. C'est donc une lecture un peu exigeante.

Comme toujours chez les amérindiens, c'est tragique et cela tord le coeur. J'ai pensé aux récits de Wagamese que j'aime tant : mêmes destins brisés par le pensionnat, par les maladies ou l'arrachement aux racines.

J'ai également pensé aux écrits magnifiques de Boyden qui à mon sens, sont un cran au-dessus par leur souffle romanesque que je n'ai pas trouvé dans LaRose.
C'est toutefois une très belle découverte qui me donne envie de continuer à découvrir cette auteure.



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