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Critique de Metaphore


Quand Irene se rend compte que son mari, Gil, lit son journal intime, elle décide d'en écrire un autre et continuer celui de départ en écrivant ce qu'elle souhaite faire passer comme message à celui-ci. Forcément quand Busnel, dans la dernière émission de la Grande Librairie, présente cette manigance comme étant un « moyen de se débarrasser de son mari » je me suis imaginé un meurtre ! Bon je l'ai attendu tout le long, ce qui m'a empêché de rentrer dans l'histoire ! Frustration quant à une attente, aussi glauque soit-elle. Voilà pourquoi j'aime ne rien savoir sur les livres avant de les commencer.

Mis à part ce petit grain de sable, ce livre est une description de ce qui peut se jouer dans un couple où la perversité est au devant de la scène. L'un et l'autre nous exposent leurs bons et mauvais cotés, ils se déchirent puis se séduisent de nouveau. Un couple « je t'aime moi non plus », où le respect de l'autre passe après la boisson et les besoins de l'art (peinture). Les enfants ont du mal à se faire une place dans tout cela. On peut dire que cette famille est pathologique, il est difficile d'en ressortir indemne !

Dans le décor d'un froid glacial, contrasté par la chaleur provoquée par l'éthylisme, ces personnages d'origine indienne sont tiraillés entre le besoin de respecter les coutumes ancestrales et d'autres typiquement américains. L'auteur décrit avec beaucoup de piquant jusqu'où la folie de l'amour de l'autre peut conduire, la manipulation à l'état pur mais aussi les dommages collatéraux.

Un livre surprenant qui m'a fait penser à celui de Delphine de Vigan : Rien ne s'oppose à la nuit.
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
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