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Critique de palamede


Après la lecture de ce deuxième épisode de la vie amoureuse d'Annie, je note qu'Annie a une préférence pour les hommes plus jeunes qu'elle. Annie a bon goût.

Proust est, sans aucun doute, celui qui a le mieux disséqué la jalousie. Lire Un amour de Swann c'est connaître exhaustivement les effets de ce sentiment un peu honteux que nous avons forcément tous ressenti. Alors Annie peut-elle avec 76 pages apporter quelque chose de neuf à ce qu'a écrit magistralement le grand Marcel ?

Je réponds oui sans hésitation. Car Annie est une femme et Marcel pas (si, si), ses préoccupations, son ressenti sont ceux d'une femme, et si amour et jalousie concernent autant les hommes que les femmes, ils sont vécus différemment selon que l'on soit l'un ou l'autre.

D'où l'intérêt de ce livre qui creuse, cherche, avoue pourquoi et comment une femme, amoureuse (ou pas), ne souffre pas que l'homme qu'elle a délaissé s'intéresse à une autre. Je trouve cela très féminin et pas du tout masculin. Peu d'hommes, qui plaquent une femme, se préoccupent de qui leur succède, ils ont souvent trop de mal à rompre (avec leurs habitudes) pour regarder en arrière quand ils y parviennent.

Je continue avec plaisir la découverte de l'oeuvre d'Annie E, probablement parceque j'aime la liberté et l'impudeur cathartique de son double littéraire, qualités précieuses à mes yeux, moi qui suis un peu empêtrée.
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