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Critique de Paola93130


Époque de fêtes de fin d‘année. Noël. Repas lourds et longs. Rigolades, papotages, bruits et joies. Famille réunie genre équipe de foot avec supporters inclus. Donc, impossible de me plonger dans une lecture « sérieuse ». J'ai ainsi opté pour quelques nouvelles de la Reine du Crime, Votre Altesse Royale Dame Agatha Christie (c'est pas que c'est pas sérieux, mais c'est léger…), quelques fait divers du meilleur conteur radiophonique, Maitre Pierre Bellemare (c'est pas que c'est pas sérieux, mais c'est léger….) et une (loooooongue) fable « érotique » de M'sieur Esparbec. Ça, c'est VRAIMENT pas sérieux, c'est rudement cochon, ça me fait rire plus qu'autre chose et c'est lourdement salace !
Bon ! N'y allons pas par quatre chemins. J'ai découvert « Amour et popotin » au détour de mes longues navigations sur l'océan du Net. Au vu du titre, j'ai pensé que c'était un recueil de blagues polissonnes. Je me suis dit « chouette ! Après le déssert, pendant que les enfants ouvrent leur cadeaux, il y a toujours la ronde des histoires drôles…Je vais rafraichir mon répertoire…Oui, bon, en fait de blagues…faut pas abuser… Belle-maman passait le réveillon avec nous….je n'allais tout de même pas lui déclencher une crise cardiaque ! C'est gras. C'est cochon. Il n'y a pas d'intrigue, c'est juste une succession de scènes franchement pornographiques, pas du tout érotiques et souvent comiques ( je n'irai pas plus loin avec les mots terminés en « …ique »).
Impossible de le lire d'une traite (pensez-en ce que vous voudrez, le pourquoi du comment, mais comment ça se fait qu'elle ne le lit pas d'une traite….elle s'en lasse ou elle s'enlace… ? et patati et patata…. ? Don Juan aurait-il terminé sa douche ? – z'avez qu'à remonter ma critique de « La Rencontre » de Françoise Rey pour comprendre -.... ben, ça ne vous regarde pas, mes chers amis…Je vous assure cependant que la lecture d'Agatha et de Pierre avance quand même ! Plus lentement, il est vrai….)

Mais, malgré tout le bien bas où vole ce genre de littérature, je me permets de remercier l'auteur.
Merci M'sieur Esparbec. Voilà qui est fait.
Mais, maintenant, je développe
Pour moi, au final, la pornographie-industrie-cinématographique est une machine dévoreuse d'êtres humains. Attention, je ne parle même pas du côté sombre de l'industrie du sexe, là où sévit le pur esclavage. Je parle bien de la pornographie consentie, la pornographie métier. Je ne veux pas faire ma sainte-nitouche, ma mijaurée, ma féministe, mais même les messieurs et dames qui en font profession par « goût » ne trompent personne : je ne suis pas si sûre qu'ils ou elles le font avec autant de « goût » que ça, aussi large que soit le sens de ce mot. Il suffirait de leur poser une question : aimeriez-vous que votre mère, votre enfant fasse votre métier ? Dès lors qu'il existe des êtres humains "contraints "de gagner leur vie de cette façon, sans vouloir le faire vraiment, je trouve que, puisqu'il existe aussi des amateurs de pornographie, tant qu'à faire, qu'elle soit écrite. Comme ça, elle n'exploite et ne contraint personne. Tout le monde y gagne, au contraire. Je m'explique :
1) Personne n'est exploité ou contraint. Pas de corps en chair et en os. Liberté.
2) Les amateurs de galipettes font travailler leurs méninges (et plus seulement le reste) à imaginer les corps des protagonistes de ce qu'ils lisent. Égalité.
3) L'auteur gagne sa vie honêtement (sans guillemets, hein?) puisque les protagonistes sont d'encre et de papier (ou numériques, dans le cas des ebooks!). Fraternité .
4) Chaque couple ou célibataire (ou groupe, pourquoi pas!) s'inspire à souhait et fait monter le taux de natalité ou le thermomètre du bonheur et de la joie de vivre en pratiquant la bonne ortographe, syntaxe et grammaire. Vive la France (et le reste du monde, dès lors que quelqu'un voudra bien traduire les écrits de l'auteur.)

Pour « Amour et popotin », je me suis lassée. 680 pages en format numérique, c'est trop long. J'avais l'impression d'écouter « La bonne du curé » de Mme Annie Cordy, en boucle et en très cochon, à la différence que ça n'était pas du curé. Non. C'était la bonne du député, de la femme du député, de la fille du député, du secrétaire du député, de la belle-soeur du député, du jardinier du député....à n'en plus finir.
Le seul « bon point » dans toute cette prose : j'ai rigolé de certaines tournures de langage que je « n'entendais » pas depuis longtemps. Au Portugal, notre langage est très imagé...mais les images ne sont pas les mêmes. Notre parlé est fleuri....mais les fleurs sont différentes.

Je vais finir les « Dix Brèves Rencontres » de Mme Christie....
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