Le « devoir conjugal », ça ne vous donne pas froid dans le dos, ces mots, quand vous les lisez ? Madame sur le dos, appétissante comme un plat de nouilles tièdes avec ses bigoudis et sa crème de nuit sur la tronche, qui écarte les guibolles, et Monsieur, avant de ronfler, qui lui envoie sa giclée du soir avec autant de passion que s'il graissait le moteur de sa tondeuse à gazon. Parlez d'une extase ! Une fois qu'elle a reçu son injection, elle n'a plus qu'à aller se laver les fesses et revenir écouter ronfler Jules en lisant un Harlequin de la série pourpre.
Pour moi, faire l'amour de cette façon (outre que c'est obscène, ça, vraiment), ce serait comme manger des haricots verts bouillis sans bifteck à côté. Pas de danger que ça m'arrive jamais !
L'idée me traverse que c'est à lui, Chéri, que je dois sa visite nocturne, elle est venue me voir, cyniquement, pour que je la finisse. Mais à jument donnée, on ne regarde pas le vagin, elle me le donne, je le prends.