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Critique de zenzibar


Grosse déception que la lecture de ce livre d'Espedal.

Pourtant celui-ci bénéficiait apriori d'un gros capital sympathie, j'avais depuis longtemps l'envie de lire ce livre, mis en appétit par une thématique centrale faciale intéressante, des critiques favorables, et quelques citations prometteuses.

Mais ce projet est resté comme tant d'autres dans le « ventre mou » de cette liste infinie (ou presque) d'envies de lecture.

Er récemment sans le chercher, dans une de mes médiathèques fréquentées assidûment ce livre était en évidence, pas d'hésitation l'empruntant même avec un autre ouvrage de cet auteur, « Contre la nature ».
A part quelques envolées et clins d'oeil philosophiques la moisson d'émotions est famélique à mon gout. Insuffisants ces ingrédients pour une délicieuse omelette norvégienne !!

En fait, pour l'essentiel du Kerouac pur jus, enfin plutôt avec un rapeux blend à offrir, non pas des semelles de vent mais des semelles de plomb. Je doute que l'on puisse marcher véritablement avec des bouteilles d'alcool dans le sac et dans le corps, de surcroît chaussé de bottes.

Ayant eu le bonheur dans mes vertes années de cheminer, sac au dos, bivouacs en plein air, dans cet environnement naturel grandiose qu'est la Norvège, je ne retrouve pas du tout dans ce livre les sensations si fortes qui avaient été les miennes alors et demeurées si colorées en dépit du temps passé.

Bien sur ce livre n'est pas un topo de rando et il y a aussi la dimension symbolique, marcher, sans but, ni programme, pour sortir du quotidien, larguer les amarres ; mais dans cet état d'esprit notre marcheur ne semble pas vraiment lui-même très convaincu, ni décidé à se frotter au mode wild, prendre le Thoreau par les cornes…, ne serait-ce que spirituellement.

Un livre à emprunter en médiathèque et à restituer sans regret.
Sur le même thème central, l'écrivain qui prend ses distances avec le monde urbain, et dans sa quête de sens s'engage dans des randonnées et pérégrinations diverses dans la nature, je pense qu'une oeuvre comme « La montagne de l'âme » de Gao Xingjian offre un charme beaucoup plus sauvage, plus profond, plus onirique
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