Le temps, il s’en fout de tout ça. Il trotte, il galope, inexorable. Et malheur à celui que ce cheval désarçonne. Je l’accepte. Même la tête sous l’eau je l’accepte. Je vis en apnée depuis trop longtemps. De toute façon, les gens ne meurent plus vraiment, car ils ne vivent plus vraiment !
La gravité terrestre me donne envie de dégueuler. J’ai les isobares internes en surpression. J’ai l’impression que ma tête va exploser. Je me sens revenir vers le passé, comme happé. Retour vers le séjour au Centre, unité de soins numéro quatre.