Chicago River

Chicago River fait partie de ces livres qui vous marquent, de ceux que vous ne risquez pas d'oublier de sitôt...
Maîtrisé sur le bout des doigts, le sujet présenté, celui des pervers narcissiques, se veut absolument captivant et se montre sublimé par une construction atypique mais ô combien époustouflante !

L'auteur nous sert donc ici, avec une plume pleine d'expérience à la syntaxe parfaite et au style exquis, un format court certes, mais tellement intense qu'il ne nécessite nullement davantage de pages. Aucune longueur, point de temps mort, les pages défilent à une vitesse folle pour notre plus grand plaisir.

Il est évident que l'auteur s'est soumis à une documentation plus que précise en amont de la rédaction de ce roman. Il connait son sujet sur le bout des doigts et cela lui permet de bâtir une intrigue millimétrée, animée par des personnages aux personnalités travaillées et à la psychologie d'une finesse remarquable.
À l'intérieur du roman, il arrive à multiplier les formats littéraires, il offre alors la voix à ses personnages et à tour de rôle, ils s'adressent les uns aux autres, on découvre sans fausse pudeur, sans retenue, leurs sentiments, leurs ressentis... qui ne peuvent que nous frapper de plein fouet. L'alternance des styles, entre journal intime, lettre, mail ou encore dialogues vivants nous placent tel un voyeur, un témoin privilégié, au coeur de l'histoire. Ça offre une proximité particulière entre le lecteur et les protagonistes. Se glisser à l'intérieur même de la peau du pervers narcissique peut se révéler déroutant mais c'est aussi une expérience unique en son genre... Saisir le point de vue d'une victime qui a réussi à s'en sortir, ou celui d'une nouvelle proie incapable de résister aux charmes du prédateur rend la lecture tellement immersive et juste... C'est incroyablement bien fait, réaliste à souhait, et tellement fidèle à ce fléau du pervers narcissique contemporain, prêt à tout pour asservir sa proie... On est complètement effaré par ce drame, ces destins tragiques, et on comprend par cette mise en situation tellement crédible ce qu'est en son essence et dans ses comportements un pervers narcissique et ce qu'il peut faire subir à son entourage, sciemment ou non, et même parfois par ricochet...

Il suffira à n'importe qui d'une mauvaise rencontre, d'un concours de circonstances pour qu'à cause d'un seul homme, plusieurs vies basculent, sans aucun retour en arrière possible...
Je ne vous parle pas du twist final (oh ben si je viens de le faire...), il est si terrible que j'en suis restée bouche bée ! Ce final est incontestablement grandiose, et si inattendu... Il clôture le livre avec panache.

Je vous invite à cette balade unique en son genre à Chicago, ville fabuleusement mise en scène dans ce roman aux décors habilement glissés au fil des pages.
À lire de toute urgence pour frémir d'angoisse le temps d'une lecture aussi frappante que brillante.

Je remercie @Franck Esposito de m'avoir donné l'opportunité de découvrir son livre : Chicago River.

Il existe dans notre société et même nos familles des êtres comme vous et moi en apparence, dont on ne peut pas soupçonner qu'ils sont de véritables prédateurs, des vampires de l'âme, comme certains les qualifient. Des psychopathes capables de meurtres sans effusion de sang. Juste des assassinats psychologiques. Des individus dotés d'une intelligence impressionnante dont ils tirent profit aux dépens de tous, quels qu'en soient les conséquences et le prix à payer. Ils sont catalogués « pervers narcissiques ». Mais cet état n'est pas reconnu comme une pathologie par la médecine. Ce roman noir psychologique a pour cadre la ville de Chicago. Il raconte l'histoire de femmes confrontées à leur amour pour William, pervers narcissique aggravé, et de leurs destins dramatiques.

On suit donc notre « méchant » William, angoissant et terrifiant face à Kate, sa femme et Alison sa nouvelle proie. On se demande comment cet homme arrive à manipuler des femmes « ordinaires » ni fragiles et ni influençables.

L'écriture et sa mise en page m'ont fait penser à un journal intime. L'histoire est racontée par chaque personnage ce qui nous permet de connaitre constamment leurs doutes, leurs interrogations mais aussi leurs excitations et leurs joies. Ainsi commence la descente aux enfers.

L'auteur nous dévoile avec brio les mécanismes psychiques d'un pervers narcissique. Il nous embarque directement dans cette histoire poignante où l'on vit de terribles moments avec Kate.
Les mots sont justes, bien utilisés ce qui rend crédible cette tension tout au long du livre. On tourne les pages très rapidement, on est en apnée pour Alison et ses prises de décisions. Elle sait qu'elle a un mari charmant, attentionné et c'est là où la manipulation de William est puissante… Jusqu'où sera-t-elle prête à aller pour lui ? Et lui pour elle ?
J'ai détesté le personnage de William autant que je l'ai trouvé fascinant. Ce livre m'a fait penser à la série YOU sur Netflix mettant en scène un personnage aussi tordu que William.

On n'arrive pas à lâcher le livre. Je l'ai dévoré en quelques heures. le seul côté négatif, c'est qu'il soit malheureusement trop court. J'avais peur de ne retrouver que l'aspect psychologique, médical et hospitalier mais tout est très bien romancé avec une fin inattendue et bouleversante.

Bravo Franck Esposito pour cette oeuvre qui mérite d'être lue et relue. Pour moi, c'est un réel coup de coeur.
Je conseille cette lecture aux amateurs de thrillers qui aimeront le côté sombre et cette ambiance électrique. Mais aussi aux lecteurs de romance car malgré tout, on vit une merveilleuse histoire d'amour à travers la belle Alison.

Bonjour,
Mon retour sur Chicago river de Franck Esposito
Dans ce roman de 118 pages l'auteur nous offre une plongée bien angoissante dans le quotidien d'un pervers narcissique et de ses victimes. C'est une des rares fois où le pervers a une place importante dans un roman.
William est un homme charmant qui tisse petit à petit sa toile sur ses conquêtes. Il est mignon, a le sens de l'humour, sait faire croire que la dame en face est la prunelle de ses yeux. Une fois la proie séduite, il peut commencer son travail de sape, de dénigrement quotidien qui parvient à faire douter la victime, qui l'isole pour mieux la contrôler.
Kate, l'épouse de William arrive bon gré mal gré à le quitter, mais qu'à cela ne tienne, William va jeter son dévolu sur Allison qui va tomber dans le piège, et délaisser son mari (que j'ai trouvé admirable dans ses réactions) pour cet homme à qui on donnerait le Bon dieu sans confession, mais qui est pire que le diable.
L'auteur avec une plume directe a opté pour le passage continuel d'un personnage à l'autre. Ce choix narratif donne toute sa force au roman. le suspense monte en crescendo et le roman s'avale très vite.
Souvent les termes pervers narcissiques, manipulateur, sont employés à tort dans bon nombres de conversations et ça m'exaspère en tant que référente d'aide aux victimes dans mon job. Là, l'auteur est en plein dans le mille avec ce roman. Tout correspond à ce que m'a appris mes cours de psychologie criminelle et mes diverses formations dans le genre. Et là je dis bravo, c'est tellement rare.
La fin est un sacré rebondissement mais je vous la laisse découvrir. Elle fait presque sourire après l'angoisse des chapitres précédents.
Il est fou de voir le nombre d'auteurs dont on ne parle pas ou qui sont si peu visibles, mais qui mériteraient d'être plus mis en lumière. Laissez-vous tenter et plongez dans la manipulation psychologique qui est le quotidien de nombreuses victimes.
résumé:
Il existe dans notre société et même dans nos familles des êtres comme vous et moi en apparence, dont on ne peut pas soupçonner qu'ils sont de véritables prédateurs, des vampires de l'âme, comme certains les qualifient. Des psychopathes. Des individus dotés d'une intelligence impressionnante dont ils tirent profit aux dépens de tous, quels qu'en soient les conséquences et le prix à payer. Ils sont catalogués «pervers narcissiques». mais cet état n'est pas reconnu comme une pathologie par la médecine.Ce roman, sur la psychologie de la personnalité, a pour cadre la ville de Chicago. Il raconte l'histoire de femmes confrontées à leur amour pour William, pervers narcissique aggravé, et de leurs destins dramatiques

FRANCK ESPOSITO LE ROI DES MANIPULATEURS
« LES LIAISONS DANGEREUSES »
Dans « CHICAGO RIVER », FRANK ESPOSITO a l'art de poser la question. A nous de trouver la réponse...
Elle est surprenante, profonde et pertinente.
William est-il un « pervers manipulateur » ?
Dans la première partie du roman, en lisant le journal de William et celui de Kate, sa femme, on n'a aucun doute : William est un salaud. On est ravi lorsque Kate s'enfuit de la maison. Il ne la reverra jamais.
Quelques années plus tard, il fait la rencontre d'un ancien flirt : Alison. Sera-t-elle sa prochaine victime ?
Nous suivons leur rencontre, les approches de William, les hésitations d'Alison, puis l'amour fou qui les unira, à travers le journal intime de chacun et les mails qu'ils s'échangent.
J'ai beaucoup aimé la finesse et la délicatesse toute féminine des sentiments qu'Alison révèle dans son journal...
Franck Esposito a su devenir une femme attachante...
Vers le milieu du roman, un flash s'est produit : « Les liaisons dangereuses » !
Un roman épistolaire. Ici, un roman à travers des journaux intimes et des mails... « Les liaisons dangereuses » version moderne ?
Y-a-t-il dans l'histoire de la littérature française plus pervers manipulateurs que le vicomte De Valmont et sa complice, la marquise de Verneuil, attachés à pervertir l'innocente Cécile de Volange ?
Le flash s'est produit dans le passage où Charles, le mari d'Alison, supplie William de devenir l'amant de sa femme, dans l'espoir, dit-il, que finalement, déçue, elle lui reviendra...
Qui est le manipulateur ? Charles, William ?
Mais William est-il un manipulateur ou un « fou d'amour » ?
Et s'il est un manipulateur, qui manipule-t-il ? Charles, Alison ? Ou bien quelqu'un d'autre ? Mais alors, QUI ?
Il vous faudra attendre la fin du roman pour le découvrir.
Et l'on découvre que Franck Esposito est le roi des pervers manipulateurs, c'est pour cela qu'il est un vrai bon écrivain.
Et vous vous posez des questions sur vous-même...amis auteurs.
Un roman court, mais rempli de tant de sentiments, d'émotions, de suspense qu'on a hâte de connaître la fin, qu'on tourne les pages et qu'à la fin on se dit : déjà ?...
Vous ne l'avez pas encore lu... Qu'attendez-vous ?
C'est Noël Faites-vous plaisir. Faites-vous un cadeau. Lisez « Chicago River » de Franck Esposito. Un roman qui trottera longtemps dans votre tête.

Aujourd'hui, il s'agit d'un drame psychologique en 120 pages écrit par Franck Esposito.
William Campton est en centre psychiatrique et il va bientôt sortir de cet établissement. Il sait que sa femme Kate l'attend.
Il aime les belles femmes, lui même est un très bel homme, son défaut: être un pervers narcissique.
il y a deux jours, j'ai débuté ma lecture, doucement jusqu'à la moitié du livre et cette nuit je n'ai eu de cesse de le terminer.
J'ai été happée par cette histoire.
A chaque paragraphe portant en titre son nom, un des personnages se raconte, donne ses pensées, ses actes, son ressenti, ses émotions.
Kate sa femme et Alison son ex petite amie, sont confrontées et subjuguées par William.
L'auteur décrit le mode de fonctionnement du pervers narcissique, j'ai bien reconnu dans son roman le mode opératoire de ce genre de personne, une de mes amies ayant été prise pour cible, il lui a fallu 2 ans pour éjecter cette personne de sa vie.
Je n'en dirais pas plus, le livre est court, l'histoire se déroule rapidement, c'est un roman noir. L'écriture est agréable, il se lit vite.
Les personnages sont attachants, on a de l'empathie pour certains d'entre eux.
Le découpage des chapitres apporte du suspense, plus on avance, plus on se demande ce qu'il va se passer.
Au fil des pages, la tension monte et va crescendo, jusqu'au final. Et quel final, surprenant!
Fallait vraiment que je le termine avant de me coucher!
Bravo et merci à Franck Esposito de m'avoir fait parvenir son livre par Simplement pro.
Chicago River par Franck Esposito, auto édité en 2019.