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Critique de venusxiii


"Le monde est plein de vampires. Celui qui mord a été mordu un jour. Celui qui abuse a souffert d'abus. Celui qui frappe a été frappé. Celui qui abuse a été abusé. le bien et le mal ne surgissent pas du néant, quelqu'un les a fait entrer dans notre tête à coups de marteau. En naissant, nous étions des pierres attendant que la vie nous taille. En grandissant, nous nous sommes transformés en statues. Nous pouvons nous fêler ou nous briser, mais nous ne changeons plus fondamentalement."
Amour, Prozac et autres curiosités, Lucía Etxebarría

Un faux roman de chicklit, le titre et la couverture ne rendent pas hommage à l'écriture de l'auteure. Écrit en 1997 par une Espagnole Basque, fan de Courtney Love, issue d'une famille nombreuse et ayant fait sa scolarité dans une école catholique, elle dépeint la vie en parallèle de trois soeurs que les modes de vie séparent et dont les personnalités si éloignées empêchent toute véritable relation.
Elle y dépeint cette période si particulière de la fin du dernier millénaire, du début du nouveau, qui a déjà bien plus de 20 ans désormais. Une époque que j'aime énormément au niveau littéraire, une époque où de nombreux romans écrits par des femmes relatent la réalité trash et cruelle de la vie tout en rappelant à notre mémoire quelle était la vie durant notre adolescence, plus fluo, plus nocturne, plus sombre mais aussi plus folle et joyeuse, la liberté guidait alors mes pas et mon esprit en pleine rébellion. Nostalgie ? Mais non...
Dans celui-ci, elle y va crescendo, plus les lettres défilent, chaque lettre étant un chapitre, plus l'on s'immisce dans les tréfonds des héroïnes, avec leur passé, leur présent, leurs souffrances, le sexe y est omniprésent, décrit d'une manière crue et très poétique, les drogues légales ou non sont le fil d'Ariane, et les non-dits, ces poids que l'on traînent, lourds de notre passé, l'explication du présent et potentiellement la voie vers l'avenir.
Pourquoi une couverture à la Bridget Jones alors que l'on se retrouve plus avec du Despentes, du Ann Scott ou Camille de Peretti ? Aucune idée, sans doute que le mec qui a fait la maquette a juste pensé "Tiens un truc de gonzesses, j'vais mettre un truc bien cliché".
Enfin bref...
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