La mariée est dépecée, comme délestée de ses atouts artistiques. C’est une vraie charpie. Son parfum fleuri, mêlé à l’odeur métallique du sang, parvient à mes narines, me fait renifler.
J’ai toujours détesté les fragrances florales contrairement à celle du sang.
À ses côtés, sa folie m’a accompagnée, abîmée.
À tout jamais.
Avec dextérité, je m’affaire à entailler la belle chevelure flamboyante, partiellement souillée de fragments osseux sanglants.
Les ciseaux se plantent dans l’épaisseur capillaire.
À chaque coupe, mon cœur sursaute de joie.