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Critique de marina53


Dans la même semaine, Alan a dû affronter deux événements dramatiques : sa compagne, Lisa, l'a quitté pour un prof spécialiste de Ronsard et son meilleur ami s'est suicidé. Dans cet ordre, il va sans dire... Écrivain dont le premier roman n'a connu aucun succès, sa sortie coïncidant avec celle d'une sextape d'un député étant passée inaperçue, Lisa, avant de le plaquer, n'a pas manqué de lui reprocher de ne pas écrire un roman sérieux. Qu'à cela ne tienne ! L'été approchant, il décide d'y consacrer la plupart de ses journées, avec la discipline d'un samouraï. Il n'a d'ailleurs que ça à faire, à part surveiller la piscine de ses voisins. Mais c'est sans compter sur ces notonectes qui décident de s'y inviter et de ses amis, Jeanne et Florent, qui ne manquent pas d'organiser des dîners, des rencontres ou autres spectacles avec de jeunes femmes afin de combler sa solitude...

Comme les personnages de ses précédents romans, Adrien et Axel, Alan est un handicapé de la vie, une sorte de loser empreint de doutes, de névroses et de phobies abracadabrantes, incapable de s'affirmer et d'oser dire non. Écrivain d'un roman au succès plus qu'incertain, il ne désespère pas de connaître la gloire et la reconnaissance, aussi bien de ses pairs, du public que de Claire Chazal, en racontant l'histoire de ses grands-parents arrivés en France pour échapper à Franco. Tout remonté et décidé qu'il est, son été va, malheureusement, prendre une toute autre tournure. Et c'est, évidemment, le lecteur qui s'en réjouit et se régale, souriant devant l'incongruité de certaines situations, les réflexions philosophico-dramatico-cynico-existentielles, les « dates » amoureux plus ou moins gênants ou encore les phobies contraignantes (ou pas !). Mine de rien, Fabrice Caro dépeint, certes avec humour, parfois avec poésie, mais aussi avec un certain sens aiguisé, quelques travers de notre société et absurdités de la vie.
À quand les déboires d'Achille ou d'Arnold ?
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