>
Matthieu Falcone : c'est un style brillant. le vocabulaire peut être cru, imagé mais empreint de beaucoup de sensibilité. On le compare à Giono, ne serait-ce que pour son amour de la terre à la fois généreuse et cruelle pour les hommes, qui, eux-mêmes peuvent être mauvais. Cette "influence " Gino on la retrouve aussi quand il peint un pays "de vert et d'eau", de collines, de châtaigniers sous le vent et le soleil. Mais Matthieu Falcone peut avoir la dent dure et sa plume est acérée quand il dresse le portrait des néo-ruraux, anciens citadins, bobos ou altermondialistes, qui décident de sauver la terre. Pauvre terre torturée par des produits nocifs durant des années.
Dans un petit village de Dordogne, le narrateur, Robert, plus très jeune, pas très riche non plus, qui vit encore au rythme des saisons comme les anciens, s'adresse à nous lecteurs pour évoquer cette confrontation de la ruralité avec le monde urbain.
Il nous raconte son village, les beuveries du vendredi soir, les joutes verbales de son ami "le fou " grossier et drôle qui cache ses souffrances dans le mauvais vin. La belle Méline en agace plus d'un. Robert aime disserter avec Julien, le poète-jardinier et Cédric petit producteur de vin, anciens citadins, diplômés, de " bons anarchistes" . Certes ils ont raison ces néo-ruraux, mais ne seraient ils pas de doux rêveurs ? Savent-ils quelle est la dure réalité de la vie des agriculteurs? Être confronté à la nature rend humble,elle peut être une marâtre pour l'homme."Ils mettent les mains dans la terre et marchent dans la boue depuis leur enfance"
Au printemps la mairie organise une semaine de festivités lors de la saint Jean, pour "sauver la planète et les discriminés".
Une vraie semaine de bacchanales ! tout se passe bien, jeux, spectacles de rue,musique , bière à profusion ... jusqu'au drame.
un jeune auteur à découvrir.
Critique de nathaliebullat
Matthieu Falcone : c'est un style brillant. le vocabulaire peut être cru, imagé mais empreint de beaucoup de sensibilité. On le compare à Giono, ne serait-ce que pour son amour de la terre à la fois généreuse et cruelle pour les hommes, qui, eux-mêmes peuvent être mauvais. Cette "influence " Gino on la retrouve aussi quand il peint un pays "de vert et d'eau", de collines, de châtaigniers sous le vent et le soleil. Mais Matthieu Falcone peut avoir la dent dure et sa plume est acérée quand il dresse le portrait des néo-ruraux, anciens citadins, bobos ou altermondialistes, qui décident de sauver la terre. Pauvre terre torturée par des produits nocifs durant des années.
Dans un petit village de Dordogne, le narrateur, Robert, plus très jeune, pas très riche non plus, qui vit encore au rythme des saisons comme les anciens, s'adresse à nous lecteurs pour évoquer cette confrontation de la ruralité avec le monde urbain.
Il nous raconte son village, les beuveries du vendredi soir, les joutes verbales de son ami "le fou " grossier et drôle qui cache ses souffrances dans le mauvais vin. La belle Méline en agace plus d'un. Robert aime disserter avec Julien, le poète-jardinier et Cédric petit producteur de vin, anciens citadins, diplômés, de " bons anarchistes" . Certes ils ont raison ces néo-ruraux, mais ne seraient ils pas de doux rêveurs ? Savent-ils quelle est la dure réalité de la vie des agriculteurs? Être confronté à la nature rend humble,elle peut être une marâtre pour l'homme."Ils mettent les mains dans la terre et marchent dans la boue depuis leur enfance"
Au printemps la mairie organise une semaine de festivités lors de la saint Jean, pour "sauver la planète et les discriminés".
Une vraie semaine de bacchanales ! tout se passe bien, jeux, spectacles de rue,musique , bière à profusion ... jusqu'au drame.
un jeune auteur à découvrir.
