Les Halles... le monstre…
Elles avaient déjà fait l'objet en 1876 d'un des chefs d'oeuvre de la littérature française sous la plume d'
Emile Zola : "Le ventre de
Paris". On y découvrait, entre autres, le fonctionnement et la vie au sein du "monstre".
"Les Halles, la fin de la fête" n'est pas à ranger, tel "Le ventre de
Paris" au rayon des chefs d'oeuvre de la littérature française... C'est un cri de détresse et de désespoir face à la destruction d'abord programmée, puis effective, de ce "monument" que sont les Halles ; considérées par
René Fallet, non pas comme "le ventre de
Paris", mais comme son coeur...
René Fallet nous offre une série de petits textes-commentaires en regard d'instantanés noir et blanc d'une grande force dus à
Martin Monestier, photographe spécialiste en reportages insolites.
Poésie, nostalgie - pittoresque, insolite.
René Fallet n'est pas un militant…en quoique se soit... Si ce n'est en amitié ! "Les Halles, la fin de la fête" sont, à ma connaissance, son seul coup de gueule. Il aura bien un autre coup, mais un coup de coeur celui-là, pour "
Le vélo"… Et bien sûr, hors comptabilité, les coups de blanc ou de beaujolpif...
Ceux qui auront apprécié "La soupe au choux", paru deux ans plus tard, non pas pour le coté burlesque flamboyant, mais pour la critique à peine déguisée de la modernisation ne manqueront pas de voir dans les Halles décrites ici le modèle en vraie grandeur du Hameau "Les Gourdiflots" si cher à Cicisse Chérasse et au Bombé.