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Critique de koalas


"C'est moi Arturo Bandini. le plus grand écrivain que le monde ait jamais connu!"

Un beau parleur ce Bandini...
Jeune écrivain de vingt ans, fis d'émigrés italiens,
qui vient de quitter son Eldorado natal pour faire fortune au soleil de Los Angeles,
armé de sa machine à écrire et rudement fier de sa nouvelle à succès "Le petit chien qui riait".
Il atterrit dans un hôtel minable dans le quartier pauvre de Bunker Hill
avide d'amour et de la gloire littéraire...

Demande à la poussière, un livre bouillonnant de vie :

Démesuré comme l'égo d'Arturo qui clame son immense talent à son assistance - une concierge, un voisin de chambré, un barman, une serveuse et un souriceau

Cyclothymique à l'italienne, un coup méchant comme une teigne, l'autre doux et romantique comme un agneau

Double comme Arturo Bandini et son alter ego John Fante

Embobineur comme un bonimenteur

Puissant comme la prose de John Fante qui vous prend aux tripes

Vache comme l'amour... la princesse Maya en pince pour un autre

Et sublime la chute finale

Un descriptif du Los Angeles des années trente, le quartier pauvre de Bunker Hill, ses hôtels minables et en face, la ville aux milles lumières, clinquante. Bandini s'y voit déjà, star éblouissante. Sans compter les superbes tirades où Bandini vitupère les vieux riches de Los Angeles qui pourrissent au soleil.

Bon public, j' avale ses couleuvres sous le soleil californien et je bois ses paroles comme du petit lait.

La terre de Los Angeles tremble... pas la prose de Bandini !

Un livre que l'on relit pour le souffle et qui ne demande qu'à sortir de la poussière. Chose faite !
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