Quel plaisir de retrouver Arturo
Bandini toujours aussi fantasque et imprévisible !
Cette fois, il s'essaye à devenir scénariste à Hollywood. Cela lui procure des revenus plus confortables mais son travail s'avère inattendu et assez frustrant puisqu'il consiste à ne rien faire et à attendre dans un bureau. Arturo a également l'idée assez saugrenue de s'installer chez sa logeuse, bien plus âgée que lui.
Régulièrement, on a envie de lui souffler de ne pas faire tel choix ou telle action tant il cumule les maladresses. Il a un sacré talent pour se mettre à dos tout son entourage même ceux qui lui veulent du bien !
Le début du roman est aussi enlevé et drôle que
Demande à la poussière. La fin, en revanche, m'a semblé beaucoup plus mélancolique, signe sûrement qu'il a été écrit à une toute autre période (alors que Fante était déjà aveugle semble-t-il).
Une très chouette lecture et pour l'instant, je n'ai jamais été déçue par les romans de cet écrivain.
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