La maison du scorpion

Le personnage de Matt évolue avec les âges, d'abord enfant naïf élevé par une maman de substitution attentionnée, il va découvrir la cruauté humaine, son pouvoir charismatique hérité d'El Patròn et espéré se faire respecter par ses paires. Un héros attachant, que j'ai hâte de continuer à suivre dans le deuxième volet de cette aventure, déjà présent dans ma pile ! Un roman entre la science-fiction et la dystopie, qui ravira le public cible des adolescents mais également les adeptes du genre. Ne vous fiez pas à sa couverture simpliste et peu attirante, car le récit qu'il y a à découvrir à l'intérieur en vaut le détour ! Comment Matt va-t-il sauver sa peau alors qu'il est destiné à rendre El Patròn presque éternel... A lire sans hésitation !
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Un livre étonnant.
Étonnant car c'est de la SF mais on ne voit les codes du genre que très légèrement dans une très grande partie du livre.
Certes, on sait que notre héros est un clone, mais à part ça, la vie se déroule comme à notre époque, sans éléments importants qui nous transportent dans un monde scientifique futuriste.
Et pourtant, on y est ! et on y est confronté dans la dernière partie du livre où on découvre un monde inconnu, avec une politique et une organisation typiques des ouvrages de ce genre.
J'ai beaucoup aimé alors que vraiment ni le titre, ni la couverture, ni la grosseur ne m'y engageait !
Le héros est très complexe et très attachant car il a des failles, des incertitudes des méconnaissances qui diminuent au fur et à mesure que sa connaissance et sa prise de conscience de la réalité se développent.
C'est bien fait, ça monte en puissance, il y a des rebondissements et l'auteur a su éviter les dénouements un peu expéditifs qu'on peut trouver parfois dans les livres de SF jeunesse.

Un roman très intéressant, qui met en scène beaucoup de choses, et notamment les problèmes du clonage, mais pas que. La morale de ce livre est pour moi : l'ignorance des gens engendre le racisme (sous toutes ses formes) et je reprendrais une phrase de la quatrième de couverture qui résume tout : « le problème, c'est que, quand on a un cerveau, on s'en sert. »

Encore un roman que l'on m'avait chaudement conseillé et que je n'avais pas trouvé le temps de lire. C'est chose faite et je dois avouer que je suis ravie de l'avoir fait !

le petit Matt vit enfermé dans une maisonnette sur la grande propriété de El Patron, un des hommes les plus puissants du monde, un patron de la pègre qui a établi son propre état entre le Mexique et les Etats-Unis et qui vit depuis 140 ans.
Matt découvre qu'il est le clone de El Patron et qu'il est donc plus bas qu'un animal dans la liste des êtres vivants. Les clones, « eejits » sont utilisés pour la culture du pavot, comme enfants de choeur (ils sont sages et obéissants) ou comme donneurs d'organes. Matt aussi aurait dû être décérébré comme tous les autres clones mais l'orgueil du Parrain lui a permis de grandir comme les êtres humains.
Matt se cultive donc, apprend la musique et grandit sans savoir ce qui va advenir de lui.

J'ai beaucoup aimé la tonalité sombre de ce roman « littérature jeunesse » : le monde de Matt est sinistre et violent et il l'ignore. La prise de conscience du personnage va aller de pair avec sa maturation.
Les références au monde hispanique m'ont également énormément plu que cela soit les allusions aux croyances, aux superstitions ou les expressions en espagnol.

J'ai hâte de lire le tome suivant.

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Un bon livre de SF, du genre anticipation. C'est un livre classé pour ado, mais ce n'est nullement rebutant pour un adulte. le seul point négatif de ce livre qui se lit très bien, c'est son manque de force, de puissance narrative. Je trouve que le ton n'est pas assez sombre pour vraiment nous marquer, pourtant beaucoup d'éléments sont là pour nous faire frissonner, et nous faire réfléchir sur notre futur, mais l'auteur n'appuie pas assez ses propos. L'histoire est trop centré sur son personnage principal, et parfois un peu trop gentillet. Livre pour ado oblige, je pense.