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Citations sur Jack London (9)

Il ne le sait pas encore, mais il le sent : au Klondike, dans ce monde de neige et de boue, il est venu chercher un trésor littéraire. Filles de joie, Indiens, pisteurs, trappeurs, aventuriers sans avenir, récits horribles de violence et de mort, tout un univers de cauchemar et de beauté bientôt transfiguré par son génie narratif durement conquis.
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Un jour, il est convoqué par le directeur de l'institution. Ce dernier, un certain M. Anderson, lui reproche d'apprendre trop vite, d'avaler en quelques semaines un programme de deux années de lycée. Mauvais exemple. Si tout le monde faisait comme lui, plaide-t-il, l'école risquerait de fermer boutique. Et puis, est-il bien convenable qu'un garçon d'origine plus que modeste fasse preuve de dispositions aussi exceptionnelles, quand tant de jeunes gens bien nés peinent à étudier ? Voilà de quoi mettre en péril tous les préjugés de classe... Le directeur le renvoie, ou bien c'est Jack, écœuré, qui démissionne. En tout cas, M. Anderson lui rembourse sans barguigner ses frais de scolarité.
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Désespérément, il cherche dans les livres des autres les clefs de la réussite littéraire, vidant les rayons de la bibliothèque d'Oakland pour dévorer encore et encore, à la recherche du grand secret. Il doit bien y avoir, sinon une recette, du moins des "trucs" de métier.
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Jack London l'a toujours affirmé: écrire lui est facile. Sa verve et son aisance à rédiger, son métier aussi, durement acquis, lui permettent de maintenir ce rythme de mille mots par jour. Mais il peine maintenant à trouver des sujets. Il est un visuel, ses récits se nourrissent de son expérience, mais la pure invention lui est souvent pénible car son "imagination", si l'on entend par ce mot la capacité à bâtir des intrigues, connaît parfois quelques passages à vide. Aussi cherche-t-il de nouvelles histoires à raconter.
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Le savoir est toujours autodidacte: nul ne peut lire à votre place les livres importants, ni construire entièrement les repères qui permettront d'affirmer une pensée personnelle et un jugement critique.
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Pendant ces quelques semaines, il comprend dans sa chair ce qu'est l’aliénation au travail : un enfer qui détruit les corps, brise les volontés, mène les moins robustes à la folie, au désespoir et à une mort prématurée.
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Il paraît qu'on écrit ce qu'on vit, ou que l'on vit ce que l'on écrit: il arrive parfois que l'on devienne ce qu'on lit.
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Faible et fragile, un brin de vie palpitante - voilà tout ce que je suis! Autour de moi vont les grandes forces naturelles, menaces colossales, Titans de destruction, monstres dénués de sentiments, qui ont autant d'égards pour moi que j'en ai pour le grain de sable que j'écrase de mon pied! (p.189)
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C'était un bon gars. Beaucoup de gens se faisaient une mauvaise idée de Jack London. Ils pensaient que c'était un crâneur, une grande gueule qui essayait de s'imposer en montrant les dents et en se bagarrant, ou alors ils le prenaient pour un anarchiste, un rebelle, ou un ivrogne grossier, un type qui aimait attirer l'attention sur lui. TOut cela est faux. Il ne parlait jamais pour ne rien dire. Il ne bousculait jamais, ne se faisait pas d'ennemis, contrairement à tant d'hommes dans des lieux comme celui-là. Il était aimable et courtois, mais il n'abandonnait jamais dans une bagarre, bien qu'il n'ait pas souvent été obligé de se battre, il s'est jeté courageusement dans la vie, à pieds joints, et il a tiré de la romance, du mystère et de la beauté là où les hommes ordinaires ne voyaient que des corvées. C'est ça, le génie.
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