Ma gorge était encore plus douloureuse que le jour où j’avais tourné Avaleuses de sabres 14, avec Will Breckin et Dick Dacier.
La vérité était que j’étais excitée comme une chatte en chaleur. Tout le sang avait reflué de mon cerveau pour descendre entre mes cuisses.
Personnellement, je n’ai jamais compris ce qui attirait les gens dans ces endroits. L’Eye Candy était une machine bien huilée, qui n’existait, comme tout à Vegas, que pour une unique raison : vider les portefeuilles. Et une fois les portefeuilles vides, vous aviez trois distributeurs de billets à votre disposition pour les renflouer. L’Eye Candy ne vendait pas de la chatte. Il vendait du rêve de chatte. C’était un miroir aux alouettes sans fin, que du fantasme et rien de concret au bout. Tout ça me faisait l’effet d’un gigantesque gaspillage de temps et d’argent, qui eussent été mieux employés auprès d’une véritable prostituée. Mais bon, après tout mes filles raflaient la mise quand elles s’y produisaient, alors je n’avais pas vraiment lieu de me plaindre.