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Critique de inaji
Une lecture tout à fait plaisante, et un roman d'une grande inventivité, qui penche autant vers Les mémoires de Lady Trent de Marie Brennan, pour la partie femme scientifique au travail, que vers Thomas le Rimeur d'Ellen Kushner, pour les évocations des Faes, ces fameux habitants du monde magique, à la fois si cruels et si fascinants.
Merci à NetGalley et les éditions Orbit pour cette jolie découverte, qui fut, comme annoncé sur la couverture, un charmant et fantasque plaisir (traduction approximative).
Le personnage féminin (Emily Wilde, chercheuse en dyadologie) dépasse le trope de la scientifique originale, déterminée, compétente et évidemment incomprise ou sous-estimée, dès lors qu'elle doit s'accommoder de la compagnie de Bambleby, professeur, mentor, et étrange compagnon d'aventure, voire sérieux concurrent dans la course à la renommée. Ce duo est réjouissant, sans être dans un fonctionnement classique d'ennemies to lovers.
L'observation scientifique des "Créatures", habilement enrobée d'un corpus d'histoires, de légendes, collecté par Emily, produit une narration dense, ponctuée de petits contes, dans laquelle les péripéties sont nombreuses.
On sourit, il y a des surprises, des dialogues efficaces, une enquête à rebondissements dans un monde scientifique qui ressemble furieusement au nôtre, et pas dans ce qu'il a de meilleur. le terrain, c'est-à-dire, l'île enneigée et ses habitants bourrus sont pour Emily, la source de moments de socialisation épiques, réjouissants à lire..
J'ai buté par endroit sur quelques concordances des temps étranges, et des points de vue de narration questionnants, mais ce sont des détails dans un récit de 378 pages tout à fait sympathique.
Bien qu'il constitue le premier tome d'une série, L'Encyclopédie féerique d'Emily Wilde s'achève avec un dénouement tout à fait satisfaisant. Néanmoins les deux personnages principaux ne me semblent pas avoir épuisé tout leur potentiel narratif, j'attends avec intérêt la suite de leurs fantasques aventures avec la traduction et la diffusion en France de Map on the otherlands.
Merci à NetGalley et les éditions Orbit pour cette jolie découverte, qui fut, comme annoncé sur la couverture, un charmant et fantasque plaisir (traduction approximative).
Le personnage féminin (Emily Wilde, chercheuse en dyadologie) dépasse le trope de la scientifique originale, déterminée, compétente et évidemment incomprise ou sous-estimée, dès lors qu'elle doit s'accommoder de la compagnie de Bambleby, professeur, mentor, et étrange compagnon d'aventure, voire sérieux concurrent dans la course à la renommée. Ce duo est réjouissant, sans être dans un fonctionnement classique d'ennemies to lovers.
L'observation scientifique des "Créatures", habilement enrobée d'un corpus d'histoires, de légendes, collecté par Emily, produit une narration dense, ponctuée de petits contes, dans laquelle les péripéties sont nombreuses.
On sourit, il y a des surprises, des dialogues efficaces, une enquête à rebondissements dans un monde scientifique qui ressemble furieusement au nôtre, et pas dans ce qu'il a de meilleur. le terrain, c'est-à-dire, l'île enneigée et ses habitants bourrus sont pour Emily, la source de moments de socialisation épiques, réjouissants à lire..
J'ai buté par endroit sur quelques concordances des temps étranges, et des points de vue de narration questionnants, mais ce sont des détails dans un récit de 378 pages tout à fait sympathique.
Bien qu'il constitue le premier tome d'une série, L'Encyclopédie féerique d'Emily Wilde s'achève avec un dénouement tout à fait satisfaisant. Néanmoins les deux personnages principaux ne me semblent pas avoir épuisé tout leur potentiel narratif, j'attends avec intérêt la suite de leurs fantasques aventures avec la traduction et la diffusion en France de Map on the otherlands.
