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Citations sur Il faut tenter de vivre (31)

Je les enviais, tous les deux, Sandrine avec ses magazines, Théo avec l'Equipe, qu'il lisait chaque matin en buvant un café crème.
- Le seul journal sans catastrophes, mon vieux, m'avait-il expliqué un jour que je déplorais l'état du monde..
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S’il advient un jour que les livres ne sont plus lus que sur des tablettes numériques, les écrivains pourront concevoir le « roman total », qui permettra au lecteur de choisir la vision de tel ou tel protagoniste. En cliquant sur le nom de l’un d’eux, il changera de perspective. Il découvrira l’ensemble de l’histoire vue à travers les yeux de ce personnage. Ce ne sera plus un roman ; ce sera une superposition de variations parallèles, empilées comme les feuilles d’un baklava, soit autant de romans différents déclinés autour d’une même trame, romans desquels la notion de regard sortira renforcée.
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Sandrine enfant ne connaissait pas encore l’histoire de Narcisse. L’eau de la fontaine, le malaise quand il s’y mira, amoureux de lui-même, puis sa mort et la fleur qui poussa à cet endroit et prit son nom. Tout cela avait pourtant des résonances avec ce qu’elle vivrait plus tard
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Derrière les barreaux, on a tout le temps de s’arrêter sur les détails de son passé et de les éclairer différemment selon les heures ou l’humeur. La prison devient le ventre mou de l’existence, à l’intérieur duquel tout est ruminé, comme si chaque souvenir pouvait recéler la clé de votre formidable échec, ou comme si découvrir cette clé allait vous valoir quelque circonstance atténuante et une remise de peine.
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« Dans cette vie clandestine, quelque chose protégeait Sandrine Broussard : être passée maître dans l’art de ne pas être elle-même. » (p. 91)
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Mener une vie normale, ce n’était pas faute d’avoir essayé, au commencement de sa vie d’adulte. À une époque où l’on se mariait de plus en plus tard et de moins en moins, Sandrine Broussard avait convolé à l’âge de dix-sept ans, manière, pour elle, d’échapper au foyer parental et, dans ce foyer, à l’acrimonie maternelle.
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Les femmes filiformes m’ont longtemps fait souffrir. Pour leur ressembler, je ne mangeais pratiquement plus. J’avais doublé la dose d’amphés, qui sont d’efficaces coupe-faim.
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Le monde n’est pas souple pour ceux qui le sont tant, et ils se savaient dans une impasse. Une certaine dépendance les condamnait encore l’un à l’autre mais, ils le sentaient bien, l’heure allait venir de rentrer dans le rang. De jouer le jeu qui, jusqu’alors, n’en valait pas la chandelle. C’était ainsi. Tout cela ne pourrait pas continuer longtemps de cette façon car c’était trop beau. Et selon un vieil adage, ce qui est beau est semblable à la rose, éphémère.
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« J’aurais aimé accomplir ce que Sandrine avait réussi sous l’empire de la nécessité : me glisser sous l’épiderme d’un autre, à qui, sans mobile – comme une manière de crime parfait – j’aurais dérobé l’identité par intermittence. » (p. 115)
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Je me sentais inguérissablement de son côté de la vie. Elle n'était pas Robin des Bois, elle n'avait pas non plus la trempe ni le goût du sang de Bonnie Parker. Elle était ce qu'elle était.
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